L’entraineur parisien n’a retenu que la victoire après le match face à Nice (2-1). Pour le reste, il confesse que les jambes ont du mal à suivre.
Paul Le Guen le reconnait, le PSG n’est plus aussi fringuant qu’en début de saison. Même après une pause de 15 jours, les Parisiens ont peiné pour prendre le meilleur sur des Niçois qui n’avaient pas grand-chose à jouer au Parc des Princes. Malgré cela, l’entraineur parisien retenait surtout la victoire et les trois points, histoire de bien faire les comptes au début de ce sprint final. « On reste dans le peloton des poursuivants. C'est bien, il faut apprécier mais ne pas s'en contenter. On a perdu des joueurs importants, j'ai l'espoir de les récupérer vite. Nous avons un programme chargé avec des matches importants. Ce soir, nous avions un peu plus de fraîcheur qu'il y a quinze jours. On souffre à tous les matches, on ne gagne pas sur un score fleuve, mais on en gagne plus qu'on n'en perd », a préféré retenir Le Guen, qui a essayé de mettre sa jeune et inhabituelle défense dans les meilleures dispositions possibles pour ce rendez-vous.
« Il y a eu des approximations, parfois un état de fébrilité, mais il faut les encourager, être derrière eux. Certains arrivent à exprimer leur potentiel mieux que d'autres. Au Parc, quand on débute, ça peut être difficile. Notre défense était réaménagée, en deux matches on avait eu sept buts encaissés. Il fallait se reconcentrer, mais on a produit aussi de beaux mouvements offensifs. Il fallait s'appuyer sur une bonne défense, et quand je dis cela je pense à toute l'équipe », a souligné l’entraineur parisien, bien conscient que son arrière-garde s’est montrée impeccable tout au long de la rencontre, et impuissante sur le but de Rémy, qui a profité d’un caviar de Luyindula pour marquer.