Info ou intox ? Le PSG se fait en tout cas une montagne du Dynamo Kiev, qu’il recevra jeudi en quart de finale aller de la Coupe UEFA.
Après Wolfsburg et Braga, le PSG affrontera le Dynamo Kiev en quart de finale de la Coupe UEFA, à partir de jeudi au Parc des Princes. Loin d’être un grand d’Europe, le club ukrainien a pourtant le mérite de devancer de plus de 10 points le Shakhtar Donetsk, que Marseille jouera dans le même temps, dans le championnat ukrainien. Habitué à la Ligue des Champions, le Dynamo fait figure de grandissime favori de cette confrontation pour Paul Le Guen. « Nous ne sommes sûrement pas favoris vu leur potentiel en terme d’effectif et économique. Kiev possède un effectif taillé pour la Ligue des Champions, qu’ils ont encore renforcé au mercato. Ils ont des moyens économiques très important. Quand on voit l’effectif constitué par le Dynamo, on est impressionné par la qualité et la quantité. C’est quand même une grosse écurie. Ils ont évidemment plus d’arguments que nous, mais nous sommes en quart comme eux et nous ne sommes pas si loin », a estimé Paul Le Guen, qui serait presque sorti de sa réserve habituelle pour évoquer un semblant d’ambition.
« Avec le sentiment que nous avons réalisé un bon parcours jusqu’à présent. On avance et on s’approche du terme. Cela donne inévitablement des envies particulières et notamment d’aller au bout », a lancé l’entraineur du PSG, qui devra encore faire sans quelques cadres défensifs comme Armand ou Sakho. S’il reconnait avoir toujours la possibilité de faire descendre Rothen d’un cran, le technicien parisien semble préférer faire confiance au jeune Tripy Makonda. « Sur le côté gauche de la défense, Tripy Makonda a répondu à toutes mes attentes dimanche face à Nice. Il débute seulement avec l’équipe pro, mais il a déjà montré des choses encourageantes. En l’absence de Mamadou Sakho et Sylvain Armand, je n’ai pas énormément de possibilités », a déploré Paul Le Guen, qui devrait aussi, comme il en l’habitude en Coupe UEFA, procéder à quelques changements au niveau de sa ligne offensive pour tenter de faire déjouer cette « grosse écurie » ukrainienne.
