Membre du bureau politique du Front National et spécialiste du sport au sein du parti d’Extrême-Droite, Eric Domard aime parler du Paris Saint-Germain. En octobre 2012, il s’était demandé si « le PSG était encore un club français », faisant référence aux investisseurs qataris, puis il s’en était pris à Sirigu après des incidents à Evian Thonon Gaillard, mais c’est désormais les incidents du Trocadéro, qui date du mois dernier, qui motive la nouvelle sortie médiatique d’Eric Domard. Cette fois, ce dernier estime que c’est au Paris Saint-Germain, et surtout à ses dirigeants qataris, de payer les dégâts provoqués lors de la célébration du titre au Trocadéro.
« Près d’un mois après les émeutes de la place du Trocadéro, les propriétaires et gérants des commerces ont évalué le préjudice subi à 1 million d’euros (…) Le FN enjoint les propriétaires qataris du PSG, organisateurs de l’événement, qui n’ont pas su ou n’ont pas voulu anticiper ce déchaînement de violences, à prendre part au dédommagement des victimes. En effet, en refusant catégoriquement d’organiser ce type de festivités à risques au Parc des Princes, ce qui aurait permis de contrôler et de limiter le nombre de participants, la direction qatarie du PSG est en partie moralement et financièrement responsable des débordements du 13 mai. Pour un club qui n’a pas hésité en juillet 2012 à débourser plus de 20 millions d’euros pour recruter un joueur et qui devrait empocher près de 90 millions d’euros de bénéfices divers cette saison, une participation aux réparations ne devrait pas constituer un sacrifice économique insurmontable », explique, dans un communiqué, le représentant du Front National.