Il n’en est pas à son coup d’essai et le nombre de ses victimes ne cesse d’augmenter. On ne parle pas ici d’une maladie, ni d'un goleador, mais d’Ezequiel Lavezzi, l’attaquant international argentin du Paris Saint-Germain. Si le joueur est un guerrier qui ne calcule jamais rien sur un terrain, il est tout aussi fou lorsque la partie est terminée, à l’image de sa blague au Stade Vélodrome avec le caméraman de Canal + lors du Clasico OM-PSG, ou avec le président de la LFP Frédéric Thiriez qu’il ne cesse de décoiffer quand celui-ci vient remettre un trophée à ses partenaires.
Et le Mondial brésilien n’a ni changé ni calmé El Pocho, qui a arrosé son entraîneur avec une gourde lors du premier tour entre l’Albiceleste et le Nigéria. Mais Alejandro Sabella ne veut pas lui en tenir rigueur, comme il l’a expliqué en conférence de presse. « Lavezzi est un peu spécial. Cela fait partie des choses que doit accepter un entraîneur, chaque joueur possède sa façon de s’intégrer, j’ai pris ça comme une marque d’affection plus qu’autre chose. Nous sommes là depuis longtemps. On a toujours besoin de ce genre de joueurs qui savent faire des blagues et plaire à tout le monde » a-t-il ainsi expliqué. Reste à savoir quelle blague fera l’ancien Napolitain s’il venait à remporter le Mondial, et surtout qui serait sa victime ? On peut craindre le pire...