Entraîneur du PSG entre 2013 et 2016, Laurent Blanc a eu une importance capitale dans la fondation du projet de QSI. Le technicien français est revenu sur l'incident avec Serge Aurier et Périscope qui a entaché sa réputation et a été probablement le début de la fin pour lui.
Coach de Paris pendant trois saisons, Laurent Blanc a battu de nombreux records durant cette période et a permis au PSG d'imposer sa suprématie sur la scène nationale et de commencer à faire peur à l'Europe. Si l'ancien entraîneur de Bordeaux n'a pas réussi à soulever la Ligue des Champions durant son passage, il a posé les bases pour ses successeurs. Lorsqu'on évoque le nom de Laurent Blanc avec le PSG, on l'associe souvent avec celui de Serge Aurier. La faute à un incident survenu en février 2016 où deux jours avant un match contre Chelsea, Aurier a insulté plusieurs de ses coéquipiers ainsi que Laurent Blanc dans un live retransmis sur Periscope. Mis à pied par le club pendant 2 mois, l'Ivoirien fera finalement son retour avec le PSG et Blanc le fera jouerais un match capital face à Manchester City en quart de finale de C1. Un choix vivement critiqué à l'époque.
Laurent Blanc ne regrette pas d'avoir fait jouer Aurier
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Avec la défaite du PSG contre City en plus de la présence d'Aurier, l'image de Laurent Blanc a été impactée. La direction prendra finalement quelques semaines plus tard la décision de licencier Laurent Blanc. Dans un entretien réalisé avec L'Equipe Explore, le champion du monde 98 est revenu sur cet épisode houleux qui a marqué sa carrière. Celui qui est surnommé le Président n'a pas hésité à s'en prendre à la direction parisienne. « Le manque d’autorité et de soutien en interne m’ont gêné. Chacun sa façon de manager. Moi, je n’étais pas toujours rigide. Je ne peux pas être en lutte permanente avec un, deux, trois, quatre ou cinq joueurs. Ce n’est pas là-dedans que je retire une force ou une autorité particulière. Quand des joueurs avaient besoin de souffler et voulaient trois jours de congés d’affilée, c’était simple : je donnais des carottes. Ça passait souvent par trois victoires de suite » a confié l'ancien sélectionneur de l'Équipe de France qui ne regrette visiblement pas la façon dont il a géré cette histoire qui a fait couler beaucoup d'encre.