Les confidences de Véronique Rabiot à France 2 auront lieu ce soir, mais Le Parisien a révélé la teneur de l'entretien réalisé avec la mère du joueur de l'OM.
Le documentaire que France 2 va diffuser dans le cadre de Complément d’Enquête fait déjà beaucoup parler. Il faut dire que l’émission a fait fuiter quelques bonnes feuilles de son long reportage sur la puissance du PSG et de son président au sein du football français. L’extrait vidéo de l’émission où les droits TV de la Ligue 1 se sont décidés est déjà mythique, et démontre que le dialogue n’est pas vraiment ouvert avec Nasser Al-Khelaïfi quand on parle business. Pour conclure ce reportage, France 2 n’a pas invité n’importe qui, alors que rares sont les opposants au PSG et à son président qatari à avoir osé prendre la parole sur ce sujet sensible. Véronique Rabiot, qui a connu un très long bras de fer avec le boss du Paris SG, et a subi des banderoles insultantes lors du récent retour de son fils au Parc des Princes, a décidé de s’épancher sur la façon d’agir de Nasser Al-Khelaïfi.
La LFP bien silencieuse pour Véronique Rabiot
« Ça a été la guerre » : les confessions de Véronique Rabiot sur Nasser Al-Khelaïfi dans « Complément d’Enquête »
— Le Parisien | PSG (@le_Parisien_PSG) March 27, 2025
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Le Parisien a pu se procurer les extraits de son interview d’après-reportage, dans ce face à face de 20 minutes avec le journaliste Tristan Weleckx. Et notamment comment les choses ont tourné quand Adrien Rabiot a fait savoir qu’il ne voulait pas prolonger au PSG. « On avait une très bonne entente même. Il était proche d’Adrien, il avait même je pense de l’affection pour Adrien, poursuit-elle. Il y a eu des tensions à partir de 2018 quand Adrien a souhaité partir. Adrien a été mis au placard parce qu’il ne voulait pas resigner (son contrat se terminait en juin 2019). Il ne gère pas le non. Ça (comment il réagit) peut être la colère, mais c’est surtout la guerre. Il m’avait dit : ce sera la guerre. Et ça a été effectivement la guerre », a reconnu Véronique Rabiot, qui est ensuite revenu sur les incidents du Parc des Princes, quand elle et son fils ont été copieusement insultés sans que personne ne réagisse. Ni au PSG, ni à la Ligue.
« Il est responsable de ce qu’il se passe dans son stade. Il y a des gens qui peuvent contrôler, qui sont sous ses ordres, tout le monde sait ça, je n’invente rien », a déploré la mère d’Adrien Rabiot, pour qui Nasser Al-Khelaïfi ne pouvait pas ne pas être au courant des banderoles qui se préparaient contre le capitaine de l’OM. C’est ensuite Vincent Labrune qui a été attaqué, pour son silence total jugé de complaisance avec le patron du PSG et de BeIN Sports et qui démontre que pour la Ligue et les officiels, les décisions d’arrêter les matchs en cas de chants insultants ne sont pas impartiales.