L’obsession du grand. Pour continuer sa récente croissante, le Paris Saint-Germain cherche à multiplier ses ressources. S’il vient d’annoncer la mise en place d’un nouveau contrat avec l’entreprise Huewei, le club de la capitale est placé sous la pression de l’UEFA à cause d’un autre accord. Il faut dire que depuis que les champions de France essayent de rentrer dans les clous du fair-play financier en faisant valoir leur partenariat avec QTA, la commission veille et s'étonne du montant de ce fameux contrat à 200 ME par an. Et cette commission pourrait bien ne pas entériner cet accord, du moins à cette hauteur. Mais pour Jean-Claude Blanc, ce ne serait tout simplement pas juste.
« Il est d’abord étonnant que des informations – que je n’infirme ni ne confirme – sortent à l’extérieur alors que le processus en cours est supposé se dérouler dans un cadre très confidentiel. Nous avons été reçus deux fois par l’UEFA, fin novembre et en février. À chaque fois, nous avons fait valoir un concept nouveau, le nation branding, autrement dit la promotion d’un pays par le sport. C’est un concept que l’UEFA utilise d’ailleurs quand elle signe avec l’Azerbaïdjan, par exemple, un contrat qui permet à ce pays de devenir l’un des sponsors de l’Euro 2016. Il faudra nous expliquer pourquoi, alors que nous avons justifié, avec des arguments solides, le montant de ce contrat. Les gens ont le droit de s’interroger parce que ce contrat est le premier de ce genre et parce que son montant est important. Mais ce n’est pas pour autant qu’il doit être remis en cause » a expliqué le dirigeant parisien à L’Equipe. Pour rappel, QTA devrait verser 200 millions d’euros chaque saison au PSG. S’il venait à être refusé ou réduit, cet accord pourrait avoir de grandes conséquences puisque, parmi l'éventail des sanctions, celle interdisant aux nouvelles recrues de disputer la Ligue des Champions pourrait être appliquée. Autant dire que le pouvoir d’attraction du club serait remis en cause.