En une semaine, le PSG a retrouvé son football et a enchanté le public. Onze buts inscrits face à Lorient et Clermont qui permettent de digérer un peu les semaines précédentes. Mais, Kevin Diaz n'a lui rien digéré du tout.
Le PSG a décidé de faire plaisir à ses supporters ces derniers temps. Chahutés par leur public après la décevante élimination au Real, les joueurs parisiens ont offert deux dernières prestations plus abouties en guise de consolation. Souvent moyens dans le jeu en ligue 1, ils ont été euphoriques offensivement avec onze buts marqués en moins d'une semaine même si ce n'était que Lorient et Clermont en face. Le trio offensif a enfin trouvé du liant avec un Mbappé stratosphérique, un Neymar un peu retrouvé et un Messi en chef d'orchestre.
La C1 reste le juge de paix du PSG pour Kevin Diaz
On aurait presque envie de s'enflammer à nouveau pour ce PSG-là et d'appréhender la fin de saison avec plus d'attente. Mais, c'est oublier qu'il ne reste plus rien à jouer ou presque pour le club parisien. Le dixième titre est en très bonne voie et ne devrait pas manquer à l'appel. Toutefois, la coupe de France a été perdue dès le mois de janvier et la ligue des champions surtout a connu un épilogue peu fameux à Madrid. Malheureusement, le PSG ne peut rien y faire, la C1 pèsera lourd dans les comptes finaux comme l'explique Kevin Diaz.
🗣💬 @kevindiaz11 sur la frustration que peut avoir le PSG : "On se disait, qu'allons-nous dire le jour où ils se feront éliminer en Ligue des champions ? Malheureusement, même après ce genre de match, la saison est terminée." #RMClive pic.twitter.com/1K1zMqAIu2
— After Foot RMC (@AfterRMC) April 9, 2022
« C’est le côté paradoxal du projet parisien. Le catalyseur c’est la ligue des champions. On se disait qu’est-ce qu’on va dire le jour où ils se font éliminés de la ligue des champions ? La saison sera terminée. Même après ce genre de match, la saison est terminée. La Ligue 1 n’est que le feuilleton à l’année mais ce qu’on attend c’est la Ligue des champions pour le PSG et les joueurs recrutés. Tu ne prends pas Sergio Ramos pour aller gagner à Clermont, tu ne prends pas Messi pour battre Lorient. Tu les prends pour te sublimer lors du match contre le Real », a t-il expliqué dans l'After foot sur RMC. Un constat amer à l'heure où le PSG peut remporter son dixième titre de champion de France et égaler le record de Saint-Etienne. Une performance presque banalisée et dévaluée après les douloureux échecs européens puisque la C1 reste le graal tant convoité à Paris.