Dans le viseur de l'UEFA pour le fair-play financier, le PSG peine à s'en sortir au mercato. La taxe "Ligue 1" n'aide pas le club de la capitale, explique un spécialiste.
Le mercato du Paris SG s’est officiellement terminé ce jeudi avec le départ de Mauro Icardi. Comme pour de nombreux autres pensionnaires du loft, l’Argentin a mis beaucoup de temps à quitter la capitale française, où son contrat le retenait de toute tentation extérieure. Mais face à une deuxième saison sans jouer, l’attaquant a bien compris qu’il devait tout de même rester un joueur de football pour éviter de s’enliser dans sa carrière, et il a pris la direction de Galatasaray. Un prêt qui obligera en plus le PSG à payer une partie de son salaire. C’est le cas dans beaucoup d’opérations menées cet été, mais cela ne surprend pas un spécialiste de l’économie du sport. A l’heure où le champion de France a été épinglé par l’UEFA dans le cadre du fair-play financier, il est évident pour Pierre Rondeau que le Paris Saint-Germain paye la faible attractivité de la Ligue 1 sur le marché des transferts. Pour faire venir des joueurs majeurs, il faut les surpayer, ce qui les rend impossible à revendre par la suite.
Une solution trouvée cet été ?
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Un problème sans solution à l’heure actuelle comme l’explique l’économiste dans les colonnes du Parisien. « Le PSG paye une forme de double taxe. La taxe Ligue 1 revient à payer plus cher les joueurs étrangers pour qu’ils acceptent de venir en France, et il y a la taxe Qatar : quand les joueurs exigent un meilleur salaire en sachant que le PSG a beaucoup d’argent. Partant de ce constat, tu en as certains qui sont surpayés par rapport à leur niveau réel, et cela se traduit par des difficultés pour le club à les revendre à leur valeur contractuelle », affirme Pierre Rondeau. Seule solution envisagée, celle prônée cet été qui consiste à aller chercher des joueurs moins connus, et donc moins bien payés, comme Mukiele, Vitinha, Soler ou Ekitike, qui en cas d’échec ou de besoins, n’auront pas un contrat « hors-sol » sur le dos.