Le président de la FFF n'a pas apprécié les conseils du CNOSF qui demande le sursis pour le PSG et annonce qu'il refusera la conciliation.
Jean-Pierre Escalettes doit commencer à s’agacer d’avaler des couleuvres avec le Paris Saint-Germain. On se souvient qu’il avait eu du mal à digérer la réintégration imposée par la justice, en Coupe de la Ligue, du club de la capitale après l’affaire de la banderole anti Ch’tis. Mais le président de la Fédération Française de Football ne cache pas sa fureur en prenant connaissance de la décision du comité national olympique qui recommande aux instances de ne pas sanctionner fermement le Paris Saint-Germain après les incidents du match PSG-OM de la saison passée.
« C'est un président en colère qui vous parle. Je suis très remonté, très en colère contre cette décision. Elle tombe vraiment très mal, alors que depuis une semaine on s'insurge, à juste titre, à tous les niveaux et dans tous les ministères, contre les incidents de Nice et Grenoble lors de la 6e journée de L1 (...) C’est un conseil scandaleux : il faut s'en tenir aux amendes. Mais on sait très bien qu'elles ne sont pas dissuasives ! On détruit complètement l'édifice disciplinaire de la FFF. Le PSG est un club emblématique, comment voulez-vous que j'aille après imposer une quelconque sanction à un club, même amateur ? Je sais bien que l'intention du CNOSF n'est pas d'autoriser ce genre de choses et je connais le travail fait par les clubs, au PSG comme ailleurs, pour lutter contre ces débordements, mais il faut mesurer quel message est envoyé aux fauteurs de trouble. On va refuser la conciliation, on va aller devant le tribunal administratif », a indiqué le président de la FFF à l’Agence France Presse.