C'est désormais chaque week-end qui connaît un nouvel épisode du feuilleton des penalties sifflés à tort ou à raison en faveur des gros clubs, ou au contraire au détriment des grosses cylindrées, suivant le camp dans lequel on se place. C'est une évidence, certains coups de sifflet l'ont été à tort, et les arbitres français sont désormais attaqués sur les réseaux sociaux pour cela.
Ce samedi, dans L'Equipe, un ancien arbitre affirme que si les arbitres tricolores sont sous pression, c'est parce le système de gestion des hommes en noir est mal fait et place les officiels sous une très grosse pression financière. « Il faut revenir à l’ancien système de notation. Aujourd’hui c’est le fait du prince. C’est la Direction technique de l’arbitrage qui décide. Cela créée énormément de stress parce que l’écart de salaires entre L1 et L2 est important. C’est naturel que certains plongent dans la pression. Lorsqu’il y a cette crainte de passer de 10.000 à 3.000 euros de revenus, c’est humain de ne pas avoir envie de se tromper vis-à-vis des équipes ultra médiatisés. Il faut sécuriser la trajectoire des arbitres pour leur permettre de résister aux cris des dirigeants », explique Saïd Ennjimi, lequel milite donc pour un retour à l'ancienne méthode de classement des arbitres. Pourquoi pas...