Dans un long plaidoyer, Daniel Riolo a clairement tenu à dire le fond de sa pensée sur les clubs français après l’affaire qui a opposé Neymar aux Strasbourgeois.
« Neymar, c'est un génie, mais il y a des moments où quand tu dépasses les bornes, il faut assumer. M’avez-vous entendu dire qu’il n’a pas le droit de provoquer ? Mais il a aussi le droit à un moment donné de se faire attraper… ». Cette semaine, après l'élimination de Strasbourg en Coupe de France face au club de la capitale (0-2), Thierry Laurey s'en est clairement pris à Neymar pour défendre ses joueurs. Finalement contraint de sortir sur blessure, à cause d'une nouvelle douleur à son pied droit, déjà touché en 2018, l'attaquant brésilien n'a donc pas reçu un traitement de faveur de la part du Racing. Un problème avec le PSG que Daniel Riolo a décidé d'élargir à toute la Ligue 1, avec une comparaison osée avec les Gilets Jaunes.
« Le propos de Laurey avait tout du style 'gilet jaune'. Lui et son équipe 'triment' et doivent être respectés. Eux, les autres, les nantis qui plus est étrangers pleins de fric ne foutent rien et sont méprisables. Et en plus ils chouinent ? Bah s’il le faut, on sera violent. On dirait un 'frustré de la vie'. La haine bon marché. Si à la place du pauvre Sala, ça avait été un mec blindé du PSG, dans un jet rutilant… Qu’aurait-on lu ? Ne l’aurait-il pas un peu cherché ? Dans cette époque sans limite à la haine, le pire aurait été dit. Et derrière Laurey, on en a entendu nous expliquer que Neymar était le seul provocateur. Enfin l’un des pires. Neymar et le PSG sont donc coupables.
Le PSG apporte de l’argent à toute la L1 ? Mais qu’est ce que ça peut bien leur faire aux Thénardier ? Rien à cirer. Les droits télé en hausse ? Et alors. On ne sait pas gérer quand il y a trop de fric. On n’en a pas envie. Illustration ? Prenons l’exemple de l’OL et de son patron Jean-Michel Aulas. C’est pas le sommet qui l’intéresse. Ce qu’il veut c’est rester un baron local. Être le premier des médiocres, c’est largement suffisant. Battre le rival Sainté à la dernière minute, c’est le 'kiff de l’année'. Dominer en France, faire un petit tour en Europe pour soigner la comptabilité, c’est tellement suffisant. Personne ne joue plus contre le PSG. Tout le monde a abandonné et s’est résigné.
Il y a quelques années, j’ai vraiment cru que notre L1, quand elle a ouvert ses portes à Bielsa, à Favre. Mais ça n’a pas duré. La mentalité de souche a repris le dessus. Une bonne mentalité de communiste. Ce que je ne sais pas c’est si cette mentalité Thénardier est vraiment majoritaire. Dans cette époque de dictature des minorités, ce sont les plus haineuses qui semblent les plus audibles. Je ne peux pas, je ne veux pas croire, que ce petit esprit là est majoritaire », a expliqué, sur son blog RMC, le journaliste, qui demande donc aux autres équipes du championnat de France d'avoir plus de respect pour le PSG, un club leur rapportant plus de bonnes choses que de mauvaises grâce à ses stars.