Quand ça veut pas, ça veut pas. Nasser Al-Khelaifi vit un début de saison compliqué avec le PSG, puisque les résultats sportifs ne sont pas là et en plus le patron du Paris Saint-Germain risque de ne pas rester à la LFP pour ne pas avoir remis un document obligatoire à sa candidature. Waldemar Kita, Jean-Pierre Rivère et Cédric Dufoix devraient connaître le même souci.
Le 5 octobre prochain auront lieu les élections pour le conseil d'administration de la Ligue de Football Professionnel, lesquels devraient permettre à Vincent Labrune de retrouver un poste dans le football français. Mais ce n'est pas ce sujet qui inquiète du côté de la LFP. En effet, les instances dirigeantes du football professionnel sont bien embêtées par une boulette commise par quatre dirigeants, dont Nasser Al-Khelaifi, le patron du PSG. En effet, tout comme Waldemar Kita (Nantes), Jean-Pierre Rivère (Nice) et Cédric Dufoix (OM), Nasser Al-Khelaifi n'a pas transmis l'extrait de casier judiciaire B3 réclamé par la LFP à la date du 19 septembre.
En fait, si cela devrait s'arranger pour le président de Nice, qui a lui fourni un extrait B2 au lieu de B3, ce qui est encore plus précis, et donc devrait passer, Nasser Al-Khelaifi a lui donné un document émanant du Qatar, alors que les ressortissants étrangers peuvent avoir en France un extrait de casier judiciaire. Même si le boss du PSG n'a strictement rien à cacher, son casier étant vierge, les textes sont les textes et sa présence au conseil d'administration n'est plus possible, ce qui bien évidemment ennuie les dirigeants de la LFP. « J'estime que le PSG a sa place au conseil d'administration de la Ligue. Après, il y a un problème purement juridique. On verra ce que disent les juristes. Il faut aussi être prudents, car il peut y avoir des recours contre l'élection qui pourraient prendre six mois à se dénouer. Et ensuite, des décisions importantes prises par le conseil pourraient être invalidées. Cette situation est embêtante », admet, dans L’Equipe, Bernard Caïazzo, patron de Première Ligue. Une décision va donc intervenir dans les jours qui viennent afin que trois clubs aussi importants que le PSG, l'OM et Nantes ne restent pas sur la touche.