C’est à partir de ce lundi, et pour deux jours, que le comité exécutif de l’UEFA se réunit pour évoquer l’épineux dossier du fair-play financier.
Le PSG va donc enfin savoir à quelle sauce il sera mangé pour ses infractions au code de conduite économique érigé par l’instance européenne. Dans le camp parisien, l’optimisme ne règne pas. Tout d’abord car l’UEFA a rendu son verdict pour tous les clubs ou presque, sauf pour le PSG, qui est donc pour le moment totalement coincé niveau recrutement, et perd du temps sur quelques dossiers. Ensuite car on craint un maintien des sanctions prononcées la saison dernière, et qui limiteraient à 48 ME (60 ME – 12 ME pour le transfert d’Aurier) les dépenses pour cet été. Mais surtout, Nasser al-Khelaïfi en tête, les dirigeants parisiens seraient très énervés par les assouplissements qui devraient être annoncés, et qui concerneront uniquement les « nouveaux riches » du football européen, avec des aménagement pour la gestion du déficit dans les premières années d’investissement, ce dont le PSG n’a pas bénéficié, et ne bénéficiera probablement pas.
Une goutte d’eau qui pourrait bien provoquer une réaction officielle du club parisien, qui jusqu’à présent est resté de marbre malgré les décisions de l’UEFA. En effet, alors que son « contrat magique » avec QTA a été dévalué de moitié par l’instance européenne en 2014, rendant les comptes du PSG déficitaires aux yeux de l’instance, les clubs avec de nouveaux investisseurs pourront dépenser à volonté ou presque. La condition pour cela ? Présenter un plan de hausse des recettes sur quatre ans, et un actionnaire majoritaire solvable. Des conditions que le PSG réunit assez logiquement, mais qui ne devraient pas être prises en compte par l’UEFA.