A défaut de critiquer les méthodes de Marcelo Bielsa, certains observateurs pointent du doigt le comportement des jeunes joueurs de l’OM, qui auraient bien besoin d’un cadre pour les remobiliser. Une situation que Peter Luccin a connue à Paris (2000-2001) et à Marseille (1998-2000), à l’époque où un certain Laurent Blanc était là pour remettre tout le monde dans le droit chemin.
« Il n'y a pas d'excuses à avoir en se disant que c'est la jeunesse. Mais c'est vrai que, quand j'arrive à Marseille, j'arrive avec Rolland Courbis, qui m'a énormément aidé, mais aussi Patrick Blondeau, Daniel Bravo, des joueurs expérimentés. A cette époque-là, on suivait tous une personne : c'était à 100% derrière Laurent Blanc, s’est souvenu l’ancien milieu de terrain, interrogé par Le Phocéen. On savait que c'était un meneur, notre leader, qui avait un comportement irréprochable. A Paris, c'était un tout autre contexte. On nous a donné les clefs. Mais on n'était pas préparé à prendre l'équipe sur nos épaules. On a mal géré tout ça. Mais pourquoi à l'OM ça s'est bien passé ? Parce qu'à chaque fois qu'il y avait un problème, Laurent Blanc était là. Dans toutes les grosses équipes, tu as deux ou trois leaders. A Marseille, j'aime beaucoup Payet et Gignac, mais il manque peut-être quelqu'un qui fasse l'unanimité. C'est ce que je vois de l'extérieur. » Il faut dire que tous les cadres de l’OM ou presque, que ce soit Steve Mandanda, André Ayew ou Nicolas Nkoulou sont annoncés sur le départ…