Après avoir passé avec succès l’examen des comptes devant la DNCG, le PSG a donc forcément dévoilé son remède magique pour éviter de présenter un déficit énorme à la fin de chaque saison malgré ses dépenses colossales en terme de travaux, de recrutement, de salaire, d’installations et de staff technique. Et, dans un tour de passe-passe qui risque tout de même de faire grincer quelques dents du côté de l’UEFA, le PSG a fait savoir, selon le Parisien, que ce contrat colossal qui rapporterait au minimum 150 ME par saison serait signé avec QTA, la Qatar Tourism Authority.
Et contre cette somme colossale qui pourrait augmenter avec un contrat progressif allant jusqu’à 200 ME par saison en 2015-16, le PSG ne donnerait ni son sponsor maillot, ni le nom de son stade. Il s’agirait simplement de faire la promotion par le biais de campagnes de communication pour cet office de tourisme du Qatar, bien sûr rattaché à l’état qatari et dont le but est tout simplement d'augmenter le nombre de visiteurs étrangers à Doha. La DCNG a accepté ce sponsoring particulier et surtout très rentable, qui permettra au PSG d’agrandir encore son enveloppe de recrutement et sa masse salariale, sans toucher aux autres revenus de sponsoring encore possibles.
Ce contrat juteux est qui plus est rétroactif, ce qui signifie que le PSG touchera déjà 150 ME pour la saison 2011-12, pourtant déjà écoulée et où aucune opération de publicité pour QTA n’a été réalisée, ce qui lui permet tout simplement d’éponger totalement ses dettes. Dans six mois, le PSG devra convaincre l’UEFA, à l’occasion de son passage devant la commission du fair-play financier, que ce contrat d’un nouveau genre est parfaitement dans les règles érigées par l’instance européenne.