Lorsque l’on parle de l’arrivée imminente de Neymar au Paris Saint-Germain, on évoque souvent l’aspect financier de cette opération. Il faut dire que le club de la capitale s’apprête à miser 222 M€, soit le montant de la clause libératoire de l’attaquant du FC Barcelone, pour balayer le record du plus gros transfert de l’histoire.
Et encore, le PSG n’a pas fini de mettre la main à la poche pour le Brésilien. Pour commencer, les dernières informations indiquent que Paris va donner cet énorme montant à sa recrue qui se chargera de payer sa clause ainsi qu’une taxe au fisc espagnol, toujours avec l'argent du vice-champion de France. « Sur les 222 millions que le PSG va donner à Neymar, le joueur va devoir payer 40% de la somme au fisc espagnol, soit environ 80 millions d'euros », a estimé Thierry Granturco, avocat spécialisé dans le droit du sport, interrogé par Le Figaro.
37,5 M€ par an grâce au salaire de Neymar !
Et dans la mesure où ces 222 M€ versés à Neymar représentent une « avance sur salaire », Paris devra également payer des charges sociales à hauteur de 100 M€. Autrement dit, la facture pourrait vite grimper jusqu’à 400 M€ ! Mais ce n’est pas tout. En se basant sur un salaire annuel net de 35 M€, ou 62 M€ brut pour le futur parisien, l’État récupérerait 37,5 M€ par an selon l’économiste du sport Pierre Rondeau. On serait loin des 19 M€ annuels que rapportait Zlatan Ibrahimovic aux caisses françaises.
Enfin, la venue d’une telle star aurait une autre conséquence financière. « Si le PSG gagne plus d'argent, cela conduira à une hausse des recettes de TVA et une hausse des recettes liées à l'impôt sur les bénéfices des sociétés », prévient Pierre Rondeau. Au total, l’État pourrait récupérer 300 M€ en 5 ans ! Autant dire que la France peut dérouler le tapis rouge à Neymar.