L'été fructueux du Paris SG sur le plan des départs fait enrager l'Espagne, qui estime que ces trois transferts de joueurs indésirables vers le Qatar représente une manne financière bien pratique...
Le Paris SG a réalisé le plus bel été de son histoire en ce qui concerne les ventes des joueurs. Le simple départ de Neymar a provoqué une rentrée d’argent proche de 100 millions d’euros, ce que Paris n’avait jamais connu. Mais plusieurs départs vers le Golfe ont continué d’arriver pour récupérer de précieuses sommes. Même si cela reste très loin des montants dépensés, le PSG permet de démontrer qu’il est aussi capable de vendre des joueurs sous contrat devenus indésirables, ce qui était sa grande faiblesse. Toutefois, ces transferts ne font pas que des heureux, et notamment dans un pays qui cible toujours le club francilien. Il s’agit de l’Espagne, où le quotidien Sport réalise un article à charge contre le Paris SG, l’accusant tout simplement de gonfler le prix des ventes grâce à l’aide du Qatar principalement. Trois joueurs sont partis rejoindre l’Emirat, en comptant le transfert de Julian Draxler qui est en train de passer sa visite médicale à Doha.
80 millions du Qatar à Paris
Merci Julian Draxler 👋🇩🇪
— 📣 MEGA PSG (@MegaPSG_) September 16, 2023
La street n’oubliera pas. ❤️💙 pic.twitter.com/KpcnXKMhFe
Et au final, le PSG a récolté 80 millions d’euros en vendant l’Allemand, Marco Verratti et Abdou Diallo, ce qui n’a aucun sens selon le journal espagnol. Une critique qui n’est pas la première venue, et qui fait bien évidemment le rapprochement entre un championnat qatari qui appartient à l’Emir, et le PSG dont le Qatar est aussi le propriétaire. C’est surtout le montant des ventes réalisées qui interpelle Sport, même si cette « tricherie » dénoncée est quasiment impossible à prouver, car la valeur des joueurs reste subjective. L’Arabie Saoudite est bien elle aussi obligée de surpayer des joueurs pour les attirer dans un championnat où ils ne seraient pas allés sans cette donne financière. C’est la même chose pour le Qatar, qui n’a que des gros salaires, ou des gros transferts, à aligner pour essayer de récupérer des joueurs qui évoluent en Europe. Suffisant certainement pour que l’UEFA ne tire pas le signal d’alarme, tant pour le moment l’instance européenne accepte sans broncher ces transferts parfois jugés suspects, mais pas illégaux.