Après avoir été écarté pendant plusieurs jours, le PSG a décidé vendredi de lever la mise à pied du joueur, qui a donc pu retrouver le Camp des Loges. Cependant, en raison de l'annulation de la séance du groupe professionnel de vendredi après-midi, l'attaquant parisien a dû s'entraîner avec la CFA, avant de se rendre compte que son casier était vide et que son portrait ne figurait plus dans les vestiaires de l'équipe. Face à cette situation, l'avocat de Luyindula a décidé de saisir Frédéric Thiriez, le président de la LFP, afin que celui-ci prenne partie dans cette opposition entre le PSG et son joueur.
« Le PSG a une image, il est observé, il a un devoir d'exemplarité. C'est la raison pour laquelle j'ai saisi le président de la Ligue, vendredi par fax, pour le sensibiliser sur le dossier et lui demander que la Ligue prenne ses responsabilités, qu'elle ne se plie pas devant les oukases du PSG. La Ligue doit être indépendante et impartiale. J'attends qu'elle fasse respecter et la règle et la décision rendue par la commission juridique de la Ligue, a déclaré Me Yves Repiquet devant les journalistes de L'Equipe, avant de se montrer scandalisé par le traitement réservé à Luyindula par la direction du PSG.
« Les intentions du club parisien à son égard sont claires, depuis le mois d'août. On cherche à pousser mon client à la faute. Si, pour l'heure une procédure de licenciement a été abandonnée par le Paris-SG, ce dernier ne respecte toujours pas la décision de la commission juridique de la Ligue, qui avait recommandé sa réintégration dans le groupe professionnel, le 10 novembre dernier. C'est une rétrogradation, une humiliation que vit Peguy, qui, jusqu'à présent s'est toujours sacrifié pour son club. Vendredi, la direction l'a reçu pour lui confirmer qu'il s'entraînerait avec la réserve et les jeunes, sur l'autre site qui serait "aménagé". Mon client a également reçu une lettre recommandée avec AR qui lui reproche ses déclarations dans les médias. Oui, Peguy subit des pressions du PSG, qui se croit tout puissant », a balancé l'avocat de Luyindula, sûrement agacé par la tournure d'une affaire qui dure maintenant depuis plusieurs mois et qui pourrait bien avoir un terme lundi ou mardi prochain, lorsque la commission paritaire aura pris sa décision.