Dans un match à rebondissements, Saint-Etienne est revenu d’un retard de deux buts pour accrocher le nul face au PSG (2-2). Les Verts restent invaincus en 2013, tandis que les Parisiens demeurent leaders, mais ne s’envolent pas.
Avec les résultats peu favorables pour les leaders jusqu’à présent, Saint-Etienne et le PSG avaient un très beau coup à jouer dans le Chaudron ce dimanche soir. Les Verts, qui avaient jusqu’ici plutôt bien réussi face au leader parisien, donnaient les clés de l’animation offensive à Mollo sur le côté gauche, avec le seul Brandao en pointe, et Aubameyang à droite. Côté parisien, les absences étaient nombreuses, provoquant la titularisation de Beckham, tandis que Sakho et Jallet préparaient les échéances internationales sur le banc de touche.
La pression était palpable et si Saint-Etienne débutait mieux, le premier ballon en profondeur donnait un but assez incroyable. Sall pouvait dégager, mais tergiversait bizarrement et laissait le ballon à Pastore, qui s’en allait tromper Ruffier d’une pichenette pleine de sang-froid (0-1, 6e). L’ASSE était sonnée, et ce n’était pas fini. Sur une balle en profondeur, Lavezzi se présentait seul devant Ruffier, mais sur le côté de la surface. Il poussait le ballon loin en sortie de but, et attendait presque que, dans son élan, le portier stéphanois finisse par le toucher, pour mieux s’écrouler. Mais M. Gautier tombait assez incroyablement dans le panneau, sifflant pénalty. Ibrahimovic le transformait, mais devait le retirer malgré l’entrée de la surface des… Stéphanois. Mais le Suédois ne perdait pas sa concentration et trompait Ruffier d’une petite Panenka sur le côté gauche (0-2, 19e). Le match se déroulait sur un rythme de sénateur, les Verts avec un Aubameyang bloqué à droite, ne se montrant guère dangereux. Finalement, sur un centre presque anodin, Brandao poussait Alex à la faute, le Brésilien marquant du genou contre son camp (1-2, 37e).
Ce but redonnait espoir aux Verts, qui prenaient clairement le dessus en seconde période. Si Pastore et Ibrahimovic profitaient de situations de contre pour se créer deux énormes occasions, le cadre leur échappait à chaque fois. En revanche, l’ASSE poussait et finissait par être récompensé. Sur une longue action, le ballon parvenait sur le côté droit de la surface à Clerc, avec sur la passe une énorme semelle de Brandao sur la cheville de Thiago Silva. Clerc ne se posait aucune question et envoyait un missile dans la lucarne opposé (2-2, 72e), à la grande colère des Parisiens. La fin de match était moins débridée, mais Beckham par deux fois sur coup-franc ne trouvait pas la cible, laissant le Chaudron finalement apprécier la performance des siens, même si cela ne débouchait sur aucun changement notable en tête de la Ligue 1.