Antoine Kombouaré n’a pas souhaité mettre en valeur la réussite de sa formation dans les matchs à huis clos, préférant prendre le risque de jouer dans un stade parfois frondeur plutôt que dans l’anonymat.
L’entraineur parisien a choisi l’ironie pour décrire l’atmosphère régnant au Parc des Princes, enceinte habituellement très « sonore » lors du match face à Boulogne de dimanche (3-0). Pour Antoine Kombouaré, ces rencontres à huis clos sont difficilement vivables.
« C'était superbe... J'espère que c'est le dernier match à huis clos qu'on ait à jouer. Je n'aime pas du tout cela. On fait avec les décisions que prennent les instances du foot mais j'espère que c'est la dernière fois. On ne peut pas s'habituer, c'est atroce. J'espère qu'on va retrouver une très belle ambiance, avec des supporters, de la joie. Ce n'est pas évident pour les joueurs, pour se concentrer et rester dans le match. Je préfère un stade plein, peu importe. Si on nous siffle, c'est que nous ne jouons pas bien. Peu importe, pourvu qu'il y ait de l'ambiance. Ce n'est pas ce qu'on aime, le silence total », a dénoncé l’entraineur parisien, qui n’a pas pour habitude de se cacher devant ses responsabilités, mais doit bien reconnaitre que ce calme inhabituel semble aider ses joueurs à évoluer en toute confiance.
Reste désormais à enchainer enfin les succès et les victoires en Coupe pour essayer de regagner le cœur d’un public rarement gâté cette saison au Parc des Princes, et qui, entre le boycott quasi-général face à Sochaux et le huis clos contre Boulogne, a eu le malheur de manquer deux des rencontres les plus abouties de son équipe.