Sur le terrain, le match à Auxerre est l’une des dernières chances du PSG de faire parler de lui en bien. Ce mardi, en quart de finale, Antoine Kombouaré ne nie pas que c’est toute une saison qui se joue.
Les Parisiens, palots à Nice et très inconstants depuis la reprise, parviennent pour l’heure à passer aux travers des mailles du filet en Coupe de France. Des premiers tours bien négociés face à Aubervilliers, Evian, Vesoul ont pour l’heure permis au PSG de se frayer un chemin jusqu’en quart de finale, où la partie s’annonce tout autre contre Auxerre. Même si le match sera disputé à huis-clos, l’AJA a le vent en poupe au mauvais moment pour Paris.
« Ca ressemble beaucoup au match aller en championnat. Quand ils sont venus au Parc, ils étaient déjà bien placés et avec une victoire, ils seraient passés en tête de la Ligue 1. Aujourd’hui, ils sont toujours devant nous, ils sont dans les trois premiers du championnat et c’est une équipe qui marche très fort. De notre côté, il faudra retrouver notre mental car je ne cache pas que nous n’avons pas préparé ce match de la meilleure des manières avec cette défaite à Nice. L’avantage, c’est que nous n’avons pas trop le temps de gamberger car ce match arrive vite. Il faut donc se reconstruire mentalement, essayer de ne pas prendre de but et de marquer. Nous nous créons des occasions, mais il faut être plus efficace », a demandé l’entraineur parisien, qui pourra récupérer ses « anciens » Giuly et Makelele, mis au repos face à Nice, mais sait que la réussite parisienne dépendra grandement de l’efficacité de son duo d’attaque Erding-Hoarau, qui alterne le bon et moins bon ces dernières semaines. Mais cette fois-ci, Paris n’a plus le choix.
« Bien sûr qu’on joue gros ! C’est le dernier joker que nous avons entre les mains. Nous en avons déjà grillé pas mal et face à Auxerre, c’est le dernier. Il va falloir, quelle que soit la manière, tout faire pour se qualifier. J’envisage uniquement la victoire et je me prépare en conséquence. Pour moi, c’est comme une finale et les finales ne sont belles que lorsque tu les gagnes », a souligné Antoine Kombouaré, qui espère avoir encore deux autres finales, dont une au stade de France, à disputer cette saison, afin d’essayer de redonner du baume au cœur à tout un club qui n’a pas eu beaucoup l’occasion de sourire cette saison.