Mateja Kezman est revenu cet hiver de Russie et fait de nouveau banquette au Paris Saint-Germain. Une situation qui peine l'attaquant serbe, Kezman sait en plus que le club de la capitale ne pense qu'à se séparer de lui compte tenu de son salaire.
Dans la vie du Paris Saint-Germain, Mateja Kezman restera comme l’un des fiascos les plus onéreux de l’histoire. Transparent depuis qu’il a rejoint la capitale, l’attaquant serbe, qui touche quand même 250.000 euros par mois, n’a pas plus convaincu lorsque le PSG l’a prêté en Russie. Revenu à Paris lors du dernier mercato, Kezman a retrouvé sa place sur le banc, Antoine Kombouaré n’ayant pas réellement l’intention de lui accorder une chance de plus, et le duo Hoarau-Erding étant plus l’avenir du PSG. Reste qu’à 30 ans, le joueur serbe avoue son spleen alors qu’il lui reste encore un an de contrat à Paris.
« C’est difficile pour moi. Je vais continuer à travailler dur et j’aimerais que les choses changent. J’espérais vraiment être titulaire à Nice et j’ai été très déçu. Après, ce sont les choix du coach, mais ça m’a fait mal, explique Mateja Kezman qui estime dans le Parisien être capable d’être un recours efficace si l’entraîneur du PSG lui laissait au moins une chance. Etant donné la condition dans laquelle je me trouve actuellement, je pourrais apporter beaucoup à l’équipe. C’est dommage. Depuis que je suis ici, je n’ai jamais vraiment eu la chance de montrer ce que je pouvais faire. Certains joueurs, que je respecte, ont eu plus d’opportunités…»
Concernant son avenir, Mateja Kezman est bien évidemment conscient que le Paris Saint-Germain ne souhaite qu’une chose, son départ. Mais compte tenu de son salaire, ce n’est pas gagné pour les dirigeants du club de la capitale. Le buteur parisien ne veut pas polémiquer à ce sujet et se fait fataliste.
« Ce n’est pas le moment d’aborder mon avenir. Ce serait égoïste, et le club n’a pas besoin de cela. J’ai deux mois pour donner le meilleur. Je sais que le club voudra encore me céder cet été. C’est comme ça. C’est difficile de comprendre pourquoi car on ne m’a jamais donné ma chance. J’adore le PSG. J’aimerais prouver que je peux y jouer. Si je dois partir, ce sera la tête haute et pourquoi pas après un succès en Coupe de France. Ce serait un rêve », explique l’attaquant serbe.
