Pris en grippe par le public depuis l’affaire du maillot, Mateja Kezman demande du temps de jeu pour pouvoir se faire pardonner.
L’attaquant serbe arrivé au PSG l’été dernier n’est pas forcément la recrue au rendement espéré par le club de la capitale. Devenu progressivement la quatrième roue du carrosse de l’attaque parisienne derrière Hoarau, Giuly et Luyindula, Mateja Kezman s’est de plus fait remarquer par des problèmes disciplinaires particulièrement médiatisés. Des débuts difficiles pour l’ancien de Chelsea, qui assure ne pas encore avoir eu l’occasion de montrer ce qu’il savait faire. « Certaines personnes essayent de me juger sur mon football. Or, je pense que personne n’est à même de me juger alors que je n’ai pas encore démontré toute ma valeur ici. J’ai mon caractère, c’est vrai, mais je suis certain qu’il peut être bénéfique pour le groupe », a assuré l’attaquant serbe, qui a également tenu à apporter ses précisions sur la publication des salaires des joueurs. « Je suis surpris par l'incohérence de certains journalistes qui cherchent à comparer les salaires des joueurs sans tenir compte du vécu des uns et des autres. J’ai ainsi joué la Coupe du Monde, je compte 49 sélections nationales, j’ai joué en demi-finale de Champions League, je suis champion dans quatre pays différents… Je ne sais pas ce que certains essayent de faire », a lancé sur le site officiel du club de la capitale l’ancien du PSV Eindhoven, désormais désireux de se concentrer sur le terrain et le match de jeudi face à Braga après avoir mis tout ça au clair.
« Ce ne sera pas facile de rebondir après la défaite face à Marseille, mais nous l’avons déjà fait après Bordeaux. A Braga une victoire ou même un match nul 1-1 ou 2-2 peut suffire à se qualifier pour le prochain tour. Ce serait fantastique pour le club », a souligné Kezman, qui aimerait désormais avoir plus régulièrement sa chance. « J’aime profondément jouer au football et cela me manque. J’ai besoin de ma dose d’adrénaline », a reconnu le Serbe, qui sait bien que la meilleure façon de se faire pardonner est de marquer des buts. Mais pour cela, encore faut-il jouer.