S’il y a bien un domaine où le Paris Saint-Germain va vite rejoindre les grands clubs européens, c’est celui du déficit. Selon le Parisien, à la fin de la saison, le club de la capitale va atteindre le chiffre record en France de 100ME de déficit, faisant passer les 20ME de perte de l’OL et les 15ME de l’OM l’an passé (NDLR : Le déficit de Lyon était quand même de 35ME la saison précédente) pour des prunes.
Dans un premier temps, le PSG avait tablé un solde négatif de 40ME, mais la signature de Carlo Ancelotti, et le départ d’Antoine Kombouaré, plus le recrutement de plusieurs joueurs et de membres du staff, ainsi que de belles primes, ont fait exploser les dépenses qui de 150ME dépasseront finalement 200ME. Et comme le rappelle le quotidien francilien, cela risque de ne pas se calmer, puisque Nasser Al-Khelaifi a déjà annoncé qu’il allait investir 100ME par saison durant quelques années, comptant sur la hausse de différentes recettes (télé, marketing, billetterie..) pour limiter la casse. Et il le faudra, car à ce rythme-là le Paris Saint-Germain ne sera pas du tout à même de répondre aux exigences du fair-play financier décrété par l’UEFA. « Avant de prendre des sanctions, nous envisagerons la situation financière des clubs dans leur ensemble. Les clubs achètent parfois des joueurs sans avoir les moyens de payer les indemnités de transfert. Ce n’est plus possible », explique Andrea Traverso, directeur du fair-play financier de l’UEFA, reconnaissant implicitement qu’un club qui peut s’offrir des joueurs pourra éventuellement faire l’objet d’un peu plus de compréhension.