Depuis les révélations sur un email envoyé par le directeur du football de l'OGC Nice à Inéos afin de rapporter des supposés propos racistes de Christophe Galtier, personne n'a étayé cette thèse de Julien Fournier. Mais à en croire le Journal du Dimanche, il y aurait un témoin clé.
Parole contre parole. Ce que l’on appelle désormais l’affaire Christophe Galtier ressemble pour l’instant à un face-à-face entre deux hommes qui ne s’apprécient pas et si Julien Fournier a accusé celui qui était l’entraîneur de Nice d’avoir eu un discours raciste, aucun élément n’est venu appuyer ces graves accusations transmises l’an dernier aux patrons anglais du Gym. Mais dorénavant, la justice est entrée dans la danse, et même si l'entraîneur français a reçu le soutien de très nombreux confrères entraîneurs et même d’anciens joueurs, l’enquête devra dire si les propos prêtés par Fournier à Galtier ont réellement été tenus.
Ce dimanche, le JDD affirme qu’un homme pourrait avoir la clé de ce dossier, il s’agit de Jean-Pierre Rivère. Le président de l’OGC Nice aurait en effet participé à la réunion du 9 août 2021 durant laquelle les fameux propos supposés auraient été tenus après une première rencontre avec le fils adoptif de Christophe Galtier, John Valovic. De quoi forcément changer la donne dans un sens ou dans l'autre si effectivement il a été le témoin de cette rencontre.
Rivère présent lors de la fameuse réunion avec Fournier et Galtier ?
L’hebdomadaire d’information assure que pour l’instant Jean-Pierre Rivère avait été mis à l’écart dans ce dossier, mais qu’inévitablement il va être entendu par les enquêteurs puisqu’il pourrait être un témoin clé dans ce dossier. « Fournier, en froid avec Galtier, qu’il avait fait venir de Lille à l’intersaison, ne souhaitait pas impliquer celui avec qui il a partagé l’aventure azuréenne pendant onze ans », précisent les journalistes du JDD qui ont enquêté sur cette sombre affaire. Contacté par le média, l'actuel président de l'OGC Nice n'a pas répondu, mais il semble désormais inévitable qu'il sera rapidement entendu par la Police Judiciaire en charge de cette sale affaire. Comme l'explique le Journal du Dimanche, même si ces propos sont confirmés, et dans la mesure où ils ont été tenus en privé, ils ne seront condamnables que si cela s'est concrétisé dans des décisions de Christophe Galtier ou du club azuréen.