Le Paris Saint-Germain reprendra la compétition en 2022 par un match en Coupe de France à Vannes. Pour le club breton, c'est un énorme cadeau.
C’est peu dire que du côté de Vannes on vit sur une autre planète depuis que le hasard du tirage au sort a mis le PSG sur la route du VOC en Coupe de France. Pour le club, actuellement 8e de N2, la réception des stars parisiennes au stade de la Rabine est vécue comme un rêve, sept ans après avoir été contraint de déposer le bilan et de repartir en 7e division nationale. Bien évidemment, toutes les places pour ce 16e de finale se sont arrachées, la venue du Paris Saint-Germain et de ses stars étant toujours un événement. Même si les dirigeants de Vannes espèrent que de possibles nouvelles règles sanitaires ne changent pas la donne pour le public, le club breton se met en ordre de bataille pour être à la hauteur du rendez-vous. Pour Maxime Ray, président du Vannes Olympique Club, cette rencontre face au PSG est un événement colossal.
Le PSG c'est le Tourmalet du football
Répondant au Parisien, le patron du futur adversaire du Paris Saint-Germain est totalement enthousiasmé par cette affiche, qui selon lui dépasse tout ce dont il pouvait rêver pour son club. « Nous ne rencontrons pas une Ligue 1, mais un club du top 5 mondial. Contre une Ligue 1 classique, on sait qu’il peut y avoir des surprises. Mais là, avec le PSG, on s’attaque à un col hors catégorie, l’équivalent de l’Alpe-d’Huez et du Tourmalet sur le Tour de France (...) Comment ne pas être admiratif. Le PSG, c’est une constellation d’étoiles. Il n’y a jamais eu en France une équipe avec autant de stars d’un coup. Vous vous rendez compte, Messi, Neymar, Mbappé… ils ne seront peut-être pas tous là contre nous, mais pour Vannes, c’est une chance incroyable de jouer le PSG et surtout cette équipe-là aujourd’hui. C’est un PSG galactique. Quelque part, on a l’impression d’avoir gagné au Loto », explique Maxime Ray, qui promet cependant que son équipe va tout faire pour essayer de réaliser un exploit qui serait forcément légendaire, douze ans après avoir joué, et perdu, une finale de la Coupe de la Ligue contre Bordeaux.