Pour ceux qui en doutaient encore, il y a bel et bien deux équipes du PSG. La première sans Zlatan Ibrahimovic, autrement dit sans inspiration, fébrile et prenable pour des formations comme Evian TG ou Reims. La deuxième, avec le géant suédois, quasi imbattable en Ligue 1. Nouvelle illustration ce dimanche face à l’AS Saint-Etienne, humiliée 5-0 notamment en raison du triplé de l’ancien Milanais. A l’image de Laurent Blanc en conférence de presse, le PSG doit bien admettre son Ibra-dépendance, ce qui n’est pas toujours un avantage selon Pascal Praud.
« Ibra sort du vestiaire pour en découdre. Il aime marquer et laisse les miettes à ses partenaires, a analysé le journaliste sur le site du Point. Il bat Ruffier pour la troisième fois à la 72e lorsque beaucoup d'attaquants auraient glissé le ballon à Edinson Cavani. L'Uruguayen est mieux placé. L'esprit du jeu réclame de la jouer collectif. Ibra a pensé à lui, à son triplé, à ses statistiques. Il a pris le risque de frapper dans un angle difficile. Faut-il le lui reprocher ? Il a réussi. L'égoïsme définit sa personnalité. Cet individualisme a limité son succès à Barcelone. Rien ne pousse à l'ombre des grands arbres. C'est la chance du PSG. C'est aussi son problème », a-t-il résumé, conscient que les autres attaquants parisiens peinent à s’exprimer aux côtés d’Ibrahimovic.