Impuissant lors de son quart de finale de Ligue des champions contre le Barça, le PSG n’a pas donné l’impression de se révolter. Au contraire, les Parisiens ont comme accepté leur infériorité, comme le montrent les images où l’on a vu un Zlatan Ibrahimovic souriant au coup de sifflet final en compagnie de ses anciens coéquipiers blaugrana. De quoi agacer Juninho qui s’attendait à un tout autre état d’esprit.
« Ce qui m’a énervé, c’est le manque de personnalité, de communication. Tu dois haïr la défaite. Tu ne peux pas perdre un match deux à zéro et embrasser tes adversaires en rigolant. Tu ne peux pas embrasser tout le temps tes adversaires dans un match comme ça. Aller dîner ensemble après, d’accord, mais attends, s’est emporté l’ancien Lyonnais sur RMC. Tu touches combien par saison ? Tu dois assumer que tu joues au PSG pour gagner la Ligue des champions. Lors de mon dernier match de Ligue des champions, j’ai pris un rouge contre le Barça et on a perdu 5-2, mais j’ai laissé mon âme sur le terrain. Je préfère perdre comme ça. J’ai beaucoup défendu cette équipe, je pense qu’on était trop durs en première partie de saison mais le manque de communication entre Cavani, Ibrahimovic et Pastore, c’est insupportable », a regretté le Brésilien, avant de sauver quelques individualités parisiennes et d’encenser le trio offensif du Barça.
« Tu vois Neymar, Suarez et Messi, ce sont des stars, mais ils savent que pour gagner ils ont besoin l’un de l’autre. Dans cette équipe du PSG, il n’y pas d’âme, pas de communication. Ils marchent sans le ballon ! Tu perds le ballon et tu marches ? (…) Tu sais quand Cabaye va jouer dans cette équipe ? Jamais, car il n’est pas adapté, il n’a jamais vécu une ambiance comme ça. Il a connu des ambiances plus légères, donc tu sens qu’il n’arrive pas à jouer. J’ai de la peine pour Matuidi, qui court pour trois. Je préfère l’attitude de David Luiz, qui a joué blessé. Mais au moins il joue, il essaye », a défendu Juninho, qui ne met pas en cause la qualité du PSG mais bel et bien l'état d'esprit des joueurs.