Mis en examen pour viol, Achraf Hakimi conteste très vivement cette version des faits. Pour l'international marocain du Paris Saint-Germain, la supposée victime tente en fait de le racketter. Mais un journaliste a d'ores et déjà payé au prix fort une prise de position pour le moins radicale.
Absent, sur blessure, pour la réception du Stade Rennais ce dimanche au Parc des Princes, Achraf Hakimi vit une période très compliquée depuis quelques semaines, la justice française ayant décidé de le mettre en examen suite à une accusation de viol. Le joueur marocain, qui va retrouver sa sélection pour deux matchs amicaux, dont un contre le Brésil, sait qu’il peut compter sur le soutien des dirigeants du PSG, mais également du sélectionneur national marocain, lequel a clairement fait savoir qu’il avait totalement confiance dans son défenseur malgré cette sale affaire. Mais ce dossier ne passionne pas qu’en France et au Maroc, puisque sur toute la planète on s’intéresse à la situation d’un joueur révélé sous le maillot du Real Madrid avant de rejoindre le Borussia Dortmund, puis l’Inter où Leonardo est allé le chercher en 2021. Y compris en Colombie, où l’affaire Achraf Hakimi a valu à un journaliste de se faire licencier.
Hakimi mis en examen pour viol, il devra s'expliquer
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Oscar Renteria, journaliste sportif, a en effet été viré par Caracol Radio, l’une des principales radios colombiennes après avoir parlé de la mise en examen de l’international marocain du Paris Saint-Germain. S'exprimant sur l’accusation visant Achraf Hakimi, Oscar Renteria a pris la défense de ce dernier d’une manière assez ahurissante et choquante, poussant son employeur à le sanctionner sans délai. « J’ai simplement déclaré que, compte tenu de tout ce que l'on sait, si une fille n'importe où dans le monde décide de visiter la garçonnière d'un footballeur, elle devrait savoir dans quoi elle s'expose, vous devez savoir quel risque vous pouvez courir (...) A cause de tout ce qui se passe dans le monde du football, nous savons ce qui peut arriver et c'est la seule chose que j'ai dite, qu'elle était consciente de ce qui pouvait lui arriver (...) Ne me dites pas que vous ne savez pas à quoi vous allez être exposé si vous allez dans la garçonnière d'un footballeur ou de n'importe quel homme. Je lui dis simplement : vas-y, si tu veux, vas-y, vas-y, mais tu sais quel risque tu cours », a répété le journaliste colombien, pas décidé à présenter ses excuses suite à ses propos.