Sur un incroyable but contre son camp de Sakho, Paris s’est incliné à Guingamp (1-0), pourtant réduit à 10 juste avant. La Coupe de la Ligue est déjà finie pour Paris.
Le chemin le plus direct vers l’Europe s’est brutalement fermé pour le PSG, défait 1-0 à Guingamp ce mercredi. Sur une pelouse en partie enneigée mais jouable, devant un public particulièrement clairsemé, les Parisiens ont présenté une équipe largement remaniée. Guingamp en a rapidement profité pour presser d’entrée de jeu et se montrer dangereux le premier. Mais, malgré quelques prises de balles peu rassurantes, Edel rassurait les siens sur une parade devant un tir en force de Soumah (23e). Passée la demi-heure de jeu, Paris réagissait enfin, et Camara était tout proche d’ouvrir le score sur une tête sur corner, mais ne parvenait pas à cadrer (39e), avant que Giuly ne butte à bout portant sur un Trévisan bien sorti (41e).
Cette belle fin de période n’était pas forcément suivie après la pause, même si Bassila devait se sacrifier sur une frappe à ras de terre de Giuly, très présent dans la zone de vérité, mais peu en réussite (68e). Surtout que, sur l’action suivante, l’attaquant parisien effectuait une belle percée dans l’axe avant une frappe fracassante sur la transversale de Trévisan (71e). Dans le dernier quart d’heure, le match allait basculer à deux reprises. Tout d’abord, sur une agression inutile et dangereuse de Diallo sur Maurice par derrière, qui valait au Guingampais un carton rouge. Et dans la foulée, sur la terrible ouverture du score des Bretons. Lancé en profondeur, Gilmar butait sur Edel, bien sorti, et le ballon échouait sur Sakho, qui dégageait, dans son but après un incroyable raté (1-0, 79e). A dix minutes de la fin, Paris se jetait à l’attaque, mais le mal était fait et Paris sortait par la petite porte de cette compétition.
Après une première victoire convaincante face à Aubervilliers, certes pensionnaire de CFA 2, le PSG est rapidement revenu dans son habituel doute avec ce revers en Coupe. A Guingamp en revanche, la preuve est faite que l’on aime la Coupe, peu importe laquelle.