A l’heure de la reprise, l’attaquant parisien a sorti un discours musclé, plein d’ambition pour cette saison qui débute.
Sur le terrain, l’arrivée de Mevlut Erding risque de changer beaucoup de choses pour Ludovic Giuly. En dehors, l’attaquant parisien veut continuer à être le joueur exemplaire qui a permis au PSG de retrouver le haut du tableau la saison dernière. Les Parisiens retrouvent le Camp des Loges ce vendredi, et ils pourront tous compter sur un Ludovic Giuly extrêmement motivé. « Je veux donner plus et pas que sur le terrain. Je suis venu pour faire progresser ce club et gagner des titres. L’an dernier, on visait une place dans les huit premiers. Cette saison, c’est le podium. L’équipe est compétitive. Il n’y a pas de raison de ne pas être ambitieux. Notre non-qualification européenne était liée à un manque d’expérience. Cette fois, on sera prêts. Plus personne ne dira « rappelons-nous d’où on vient ». Ce ne sera pas une saison de transition », a promis dans Le Parisien l’ancien barcelonais, qui a tout de même discuté de son futur positionnement avec Antoine Kombaouré.
Giuly devrait donc régulièrement occuper le poste de milieu droit, pour laisser Stéphane Sessegnon percuter plus efficacement dans l’axe. Mais ses échanges avec le nouvel entraineur parisien ont surtout permis à Giuly de se rendre compte de la droiture exigée par Kombouaré. « On a eu une longue conversation entre deux personnes qui aiment le foot. Le contact a été bon. J’ai senti chez lui une grosse ambition. Il faudra filer droit. Il nous protégera vis-à-vis de l’extérieur, mais il n’hésitera pas à nous dire nos vérités en face », a prévenu le joueur parisien, bien conscient que le vestiaire du PSG avait peut-être besoin de cet électrochoc après avoir trop souvent été victime de problèmes internes ces dernières saisons. Un changement radical nécessaire pour viser haut sur le long terme. « La finalité, c’est d’être champion le plus vite possible. L’année dernière, j’ai fini frustré, comme tout le monde. Je ne veux plus revivre ça », a demandé Ludovic Giuly. A Paris, il n’est pas le seul.
