Le PSG a voulu jouer au plus malin avec Christophe Galtier, et se retrouve le bec dans l’eau. L’entraineur français également.
Quand il y a un problème, une série de mauvais résultats ou une saison qui se passe mal, c’est toujours l’entraineur qui trinque. Souvent, le limogeage est annoncé rapidement, même si une procédure doit suivre son cours pour un dédommagement des années de contrat restantes, voire du préjudice subi. Mais en Europe, et notamment en Angleterre ou en Italie, un nouveau système a vu le joueur permettant de remplacer l’entraineur visé, sans le virer. En le gardant sous contrat, certes il faut continuer à le payer à ne rien faire avec le même salaire qu’auparavant, mais si un club veut recruter ce technicien, il va devoir trouver un accord à l’amiable et partir sans réclamer tout son dû. C’est ce qu’espérait faire le PSG avec Christophe Galtier, qui va surement céder sa place cet été.
Naples n'a pas attendu une minute de plus
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Naples le courtisait et Paris se voyait déjà récupérer une petite somme pour laisser filer son entraineur avec encore un an de contrat. De son côté, l’ancien coach de Lille était en discussions très avancées, avec un salaire de 5 millions d’euros et un contrat de deux ans qui lui étaient proposés. Il n’en sera rien puisque le truculent président Aurelio De Laurentiis a pris les devants en annonçant que Rudi Garcia serait son entraineur. L’ancien coach de l’OL et de l’OM aura un salaire deux fois moins important, soit 2,5 millions d’euros, et Galtier peut donc oublier sa piste la plus chaude. Le PSG également, puisque son entraineur actuel, toujours en place, compte bien récupérer toutes ses indemnités jusqu’au moindre centime, maintenant que sa principale piste de sortie s’évapore. Surtout que la presse italienne remue le couteau dans la plaie, et explique que Galtier était bien la priorité de Naples, mais que le récent vainqueur du Scudetto a bien vu que le dossier serait trop compliqué à régler avec le PSG pour parvenir à ses fins.