Dans sa bataille pour faire changer les règles du fair-play financier, le Paris Saint-Germain sait qu’il peut clairement compter sur le soutien de José Mourinho. Le manager de Chelsea ne l’a jamais caché, il juge ces dispositions de l’UEFA anormales, le Special One estimant qu’il s’agissait surtout de protéger quelques vieux clubs agacés de voir des concurrents les rejoindre au moment de partager le gâteau de la Ligue des champions. Une situation qui énerve José Mourinho.
« Je pense que le fair-play financier est une contradiction parce que lorsque les clubs ont souhaité son instauration, c’était pour créer les conditions d’une équité. C’est devenu une protection pour les grands clubs historiques structurés financièrement et commercialement, commente sur Yahoo! l’entraîneur portugais. Les nouveaux clubs, c’est-à-dire ceux qui ont les moyens d’investir, ne peuvent progresser rapidement pour atteindre leur niveau. Les clubs avec de nouveaux propriétaires ne peuvent attaquer la domination de ces clubs installés. (…) Chelsea ne fait pas partie de ces clubs anciens, historiques même s’il a une histoire importante et une histoire devant lui. C’est le même propriétaire qui est à sa tête depuis plus de dix ans », a rappelé José Mourinho à la veille d’une nouvelle réunion sur le thème du fair-play financier au siège de l’UEFA. Du côté du PSG, on espère que la voix du Special One sera tendue par les services de Michel Platini, même si l’instance européenne du football semble relativement inflexible.