Arrivé en 2009 au Paris Saint-Germain en provenance de Sochaux afin de vêtir le costume de buteur en chef du club de la capitale, Mevlut Erding a déçu pas mal de monde, y compris lui-même. Avec seulement huit buts cette saison en Ligue 1, l’attaquant du PSG ne se voile pas la face, ses prestations ne sont pas à la hauteur et dans les colonnes de l’Equipe il en assume l’entière responsabilité. Mais il se réjouit d’avoir pu compter sur le soutien permanent d’Antoine Kombouaré.
« C’est vrai que j’ai traversé des semaines compliquées. Malgré tout, le coach m’a toujours soutenu. C’est en grande partie grâce à lui que la confiance est de retour (...) Lui m’a renouvelé sa confiance, en dépit de mes contre-performances, ce qui prouve qu’il croyait vraiment en moi. Quatre-vingt-dix pour cent des coaches m’auraient très vite mis sur le banc, pas lui, fait remarquer Mevlut Erding avant d’évoquer sans détour ses prestations mitigées sous le maillot parisien. Je pourrais évoquer le manque de confiance, des occasions ratées, des petits pépins, etc. Mais je ne cherche pas d’excuses. Je n’ai pas été bon, c’est tout. Quand j’ai signé ici, on m’avait dit :“Tu vas voir, c’est un club à part.” Ma première année, d’un point de vue personnel, a été bonne, avec quinze buts en L 1 en trente titularisations. Ensuite, j’appellerais ça le syndrome de la deuxième saison au PSG (...) À Paris, quand tu es bon, tout le monde le voit, et quand tu n’es pas bon, tout le monde le voit aussi… Bon, les critiques sur mon jeu étaient fondées parce que j’ai été nul, je ne vais pas me cacher. Je ne pourrai pas tomber plus bas que je l’ai été. Et aujourd’hui, je retrouve le plaisir. On a un défi tellement excitant qu’on ne doit penser qu’à ça.»
Et Mevlut Erding de confier au quotidien sportif qu’il n’avait pas l’intention de quitter le Paris Saint-Germain cet été, trop motivé qu’il est de jouer un jour la Ligue des champions sous le maillot parisien.