L’attaquant turc, auteur d’un solide début de saison avant sa blessure à l’épaule, n’a pas joué depuis deux mois, mais sera tout de même très attendu au Vélodrome.
Du duo si prometteur entre Mevlut Erding et Guillaume Hoarau, les supporters parisiens n’auront pour l’heure rien vu. Il faut dire qu’entre ses adducteurs, sa cuisse puis son genou, l’attaquant réunionnais a accumulé les pépins physiques, tandis que pendant son rare temps de présence, le Turc essuyait une méchante blessure à l’épaule. Ménagé face à Toulouse, l’ancien sochalien est presque attendu comme le Messie pour le match de dimanche face au Vélodrome, tant Paris semble manquer de percussion offensive depuis sa blessure. « On s'est rapidement rendu compte qu'il était important pour nous. ‘Mev’, c'est le joueur capable de faire basculer un match à lui seul », reconnait le défenseur parisien Sammy Traoré.
La pression sera donc sur les épaules du jeune turc, qui n’a pas un seul match dans les jambes depuis le 30 août dernier. Cela ne l’empêche pas de viser haut, presque par obligation. « Pendant ma blessure, beaucoup de supporters m'ont dit qu'ils comptaient sur moi. Je n'ai pas envie de les décevoir. Ca donne une motivation supplémentaire pour revenir plus fort. Et dès Marseille, le match auquel tout joueur du PSG rêve de participer un jour. Ici, tu n'as pas le droit à l'erreur, tous tes gestes sont regardés, explique-t-il. A Sochaux, je pouvais faire un mauvais match et passer inaperçu. A Paris, si tu n'es pas bon, ça se voit tout de suite. C'est une pression supplémentaire, mais c'est vraiment motivant », a assuré Mevlut Erding, qui sait bien qu’il sera difficile de lui en vouloir s’il n’a pas 90 minutes dans les jambes ce dimanche au Vélodrome, mais qui n’ignore pas non plus qu’une défaite enfoncerait son équipe dans le ventre mou, loin des ambitions européennes qu’elle s’est fixée en début de saison.
