Premier gros dossier parisien de l’été, Mevlut Erding reconnait que le choix du PSG s’est fait naturellement en raison du faible intérêt de l’OL et l’OM au sujet de sa venue.
L’attaquant turc avoue avoir eu des contacts avec Lyon et Marseille avant de se décider à rejoindre le PSG. Un choix qu’il doit à la volonté d’Antoine Kombouaré de le faire venir à tout prix. « On a évoqué l'intérêt de Marseille me concernant, mais là-bas, personne ne me voulait vraiment. Idem à Lyon. Alors qu'à Paris, il y avait Antoine Kombouaré qui lui souhaitait absolument ma venue. Avant même d'être officiellement nommé coach, il m'appelait déjà pour me dire que je serai sa priorité. Quand à 22 ans, on vous tient un tel discours et qu'en plus il s'agit du Paris SG, ça vous touche. Dans ma tête, j'étais mûr pour franchir un palier. Mais l'élément déterminant, c'est cette volonté du coach de me faire venir. Je sais trop ce que c'est d'être sous les ordres d'un entraîneur qui ne compte pas sur vous », a expliqué Mevlut Erding, qui avait été mis sur le banc de touche par Alain Perrin il y a deux saisons.
Annoncé comme un titulaire en puissance, l’attaquant turc se veut néanmoins prudent étant donné la tournure des choses souvent imprévisibles dans le club de la capitale. Un particularisme qui n’inquiète pas encore l’ex-Sochalien. « Je me sens armé pour m'adapter. Je sais d'où je viens et jamais je n'aurais pu penser atterrir à Paris. Alors, ce n'est pas maintenant que je vais me laisser déstabiliser. En fait, je ne vais rien changer par rapport à mes habitudes de Sochaux. C'est encore la meilleure façon de se prémunir. Je ne me prends pas la tête avec le montant du transfert (9 ME). C'est vrai qu'au début, j'y ai pensé et sincèrement, j'ai trouvé que ça faisait beaucoup. Mais en même temps, c'est le prix du marché qui s'était un peu emballé au début de l'été. Et puis ça fait quand même plaisir : ça veut dire que tout le travail accompli a Sochaux a été reconnu », a souligné au Progrès un Mevlut Erding désireux de rendre hommage à son club formateur au moment de tenter sa chance dans la cour des grands.