Depuis le début de saison, Mevlut Erding est pointé du doigt au PSG. Il faut dire que l’attaquant turc est le symbole de la maladresse offensive du club de la capitale, qui peine à transformer ses occasions de buts.
La réalisme n'est pas son fort. C’était déjà le cas la saison dernière, et cela a coûté de nombreux points au PSG, mais l’ancien sochalien avait tout de même réussi par tirer son épingle du jeu en l’absence sur blessure de Guillaume Hoarau. Cette saison, avec un seul but marqué malgré une place de titulaire à chaque match de Ligue 1, les doutes sont grandissants autour d’Erding, et ce dernier en est bien conscient.
« Mon métier, c’est de marquer des buts, et c’est vrai que je n’en ai mis qu’un seul. Mais ce n’est pas à cause d’un manque de confiance. Ce qui est perturbant, c’est le regard des autres. Et c’est vrai qu’à Paris c’est plus compliqué à gérer. Ça me gêne qu’on tire des conclusions après huit journées seulement. L’année dernière, après huit journées, je n’avais marqué que deux buts. Cela ne m’a pas empêché d’en mettre dix-neuf, toutes compétitions confondues. La saison est longue et je donne rendez-vous à la trente-huitième », a prévenu le Turc, qui aimerait surtout qu’on le laisse un peu tranquille sur ce dossier, afin de ne pas en rajouter à chaque match passé sans marquer.
« D’abord, oui, je me crée des occasions, ce qui est plutôt bon signe. Je serais vraiment inquiet si je n’en avais aucune. Ensuite, je vois que, même lorsque le PSG gagne, on retient avant tout qu’Erding n’a pas marqué. J’en plaisante avec mes potes. Comme si le PSG, c’était moi… Il faut arrêter avec ça. Je peux vous assurer que si je ne marque que cinq buts cette saison et que le PSG se qualifie pour la Ligue des champions, je signe direct », a confié à L’Equipe un Mevlut Erding qui sait qu’il ferait bien de rapidement retrouver le chemin des filets, ne serait-ce que pour éviter des 0-0 comme celui de dimanche dernier au Parc des Princes face à Nice.