Le PSG a quasiment doublé tous les postes au cours de l’été, y compris à celui de gardien où la blessure de Nicolas Douchez peu après son arrivée a bouleversé la hiérarchie initiale. Dans les buts s’est installé un certain Salvatore Sirigu, impeccable depuis le début de la saison et qui ne laisse que les rencontres d’Europa League à son concurrent. L’ancien rennais a accepté ce qu’Antoine Kombouaré a appelé de la « malchance » et s’entraine désormais dans une saine concurrence avec l’Italie. Cela ne l’empêche pas d’avoir les dents longues.
« Mais des discussions, j’en ai eu plusieurs avec le coach, c’est normal. La situation est maintenant claire. Tant que l’équipe tourne bien et que Salvatore est bon, je dois prendre mon mal en patience. À moi de saisir ma chance dans les matches qu’il me reste. Nos relations sont saines et loyales. On est assez intelligents tous les deux pour ne pas avoir besoin de ça. Mais les choses sont simples. On est en concurrence. Pour l’instant, il est bon, moi, je bosse et j’ai envie de lui prendre sa place. Après, au coach de sentir les choses... », a expliqué le portier qui sera de la partie de jeudi à Bilbao, et qui sait qu’il doit lui aussi se montrer impeccable à chaque sortie s’il veut mettre positivement la pression sur Sirigu.