Le PSG n’a pas concrétisé sa domination et s’est fait punir par l’Atlético de Madrid ce mercredi en Ligue des Champions (1-2). Un match durant lequel Bradley Barcola et Gianluigi Donnarumma n’ont pas brillé.
TOPS
Achraf Hakimi : Une fois n’est pas coutume, le latéral marocain du Paris Saint-Germain a livré une excellente prestation. Au contraire de certains de ses coéquipiers, l’ancien défenseur de l’Inter Milan n’a cessé de se montrer actif dans son couloir, en plus d’être juste techniquement. Les supporters du PSG regretteront une ou deux occasions manquées par Hakimi, notamment en fin de match. Mais sa complémentarité avec Dembélé dans le couloir droit est indiscutablement l’une des forces de ce Paris SG parfois trop prévisible et dans lequel les éclairs de l’ancien Madrilène sont indispensables.
Jan Oblak : L’attaque du PSG a cruellement manqué d’efficacité ce mercredi soir au Parc des Princes et le gardien slovène de l’Atlético de Madrid n’y est pas pour rien. Bien que mal à l’aise dans le jeu au pied, Jan Oblak a sorti quelques parades déterminantes, notamment en début de seconde période, quand Paris a eu quelques bonnes situations notamment sur le côté de Bradley Barcola. Précieux dans les airs, il n’a pas sorti le match de l’année mais a bien fait tout ce qu’il avait à faire. Il ne peut rien sur le but de Zaïre-Emery, où Clément Lenglet est bien plus fautif que lui.
Ousmane Dembélé : A l’instar d’Achraf Hakimi, il est l’un des joueurs du PSG qui aura le plus tenté de semer la zizanie dans la défense madrilène. Parfois frustré lorsqu’il n’a pas été servi par ses coéquipiers, l’ailier de l’Equipe de France a encore une fois manqué d’efficacité, mais on ne peut pas dire cette fois qu’il a raté beaucoup d’occasions. Il a surtout été à l’origine de plusieurs bons mouvements des Parisiens. Rentrant parfois à l’intérieur du jeu pour libérer le couloir à Achraf Hakimi, il a prouvé que le PSG ne pouvait pas se passer de lui et on peut regretter, souvent, qu’aucun avant-centre ne soit présent dans la surface adverse pour être à la réception de ses centres et de ses passes en retrait.
C’est terminé. Paris s’incline face à l’Atlético de Madrid au Parc des Princes.#UCL | #PSGATM (1-2) pic.twitter.com/GFin6D6drt
— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) November 6, 2024
FLOPS
Gianluigi Donnarumma : Comment ne pas débuter la rubrique des flops sans évoquer le gardien italien ? Il se savait sous pression après ses dernières sorties ratées en Ligue des Champions, et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ancien gardien de l’AC Milan n’a rassuré personne, bien au contraire. S’il n’est pas fautif sur le but de l’égalisation de Molina, il doit faire beaucoup mieux sur le but inscrit par Correa dans le temps additionnel et qui permet à l’Atlético de Madrid de venir gagner au Parc des Princes. Son jeu au pied n’a en revanche pas posé de problème ce mercredi, ni son jeu aérien. Mais il doit être plus décisif dans ce genre d’affiche pour aider le PSG à passer un cap.
Bradley Barcola : Lui aussi est attendu au tournant dans ces grandes affiches européennes, s’il ne veut pas être exposé à de vives critiques. Fort avec les faibles depuis le début de la saison, l’ex-attaquant de l’OL peine à exister quand le niveau s'élève en Ligue des Champions. Toujours muet dans cette compétition cette saison, il a réussi à faire quelques différences en seconde période, mais l’ensemble est trop insuffisant au vu de son nouveau statut de joueur phare du PSG et de l’Equipe de France. Souvent arrêté, sa complicité avec Nuno Mendes a été nulle. De toute évidence, ses oreilles risquent de siffler dans les jours à venir.
Antoine Griezmann : Le public français avait hâte de retrouver « Grizou », retraité international et de retour au pays à l’occasion de ce déplacement au Parc des Princes, mais il n'a pas brillé. Pour sa défense, l’ex-meneur de jeu des Bleus joue dans une équipe qui attaque rarement à plus de deux ou trois joueurs, ce qui limite les possibilités de briller. Mais Griezmann a tout de même semblé emprunté, voire parfois absent des débats. Plus utile en deuxième période quand sa justesse technique a permis à l’Atlético de sortir proprement le ballon, il n’a toutefois pas créé la moindre occasion en faveur des Colchoneros pendant 88 minutes, jusqu'à sa passe décisive sur le but vainqueur. Il faut dire qu’en dehors des deux buts marqués, l’équipe de Diego Simeone ne s’est quasiment pas approchée des buts de Gigio Donnarumma.