Les révélations sur les futures probables sanctions du Paris Saint-Germain, dont l’UEFA pense qu’il ne respecte pas les règles du fair-pay financier, suscitent de nombreux commentaires. Eric Di Meco n’a lui pas pris de gants pour dire tout le mal qu’il pensait de l’instance européenne, affirmant qu’il y avait clairement deux poids, deux mesures entre les clubs déjà bien établis et qui ont dépensé des fortunes dans le passé, sans contrôle, et ceux qui comme le PSG trouvent des moyens financiers, et subissent des nouvelles contraintes.
« Le problème c’est qu’il y a une règle qui a été établie. La vie est faite de moyens pour contourner la règle tout en étant dans les clous. Avec ce fameux contrat avec QTA, le PSG est dans les clous. Mais là on leur dit que leur contrat n’est pas viable. Le prix du marché, c’est quoi ? A partir d’aujourd’hui, un club qui arrive avec un sponsor de 50 millions par an, est-ce qu’il est retoqué ? Où est la limite ? Ils ont fait des règles, ils se rendent compte qu’elles sont nulles parce qu’on peut les contourner. Et d’un coup, ils disent ‘‘attention’’. Mais il faut que ce soit pareil pour tout le monde. Et si un jour un vrai sponsor arrive avec 200 millions d’euros par an pour un club de foot, ce n’est plus bon ? Que chaque pays fasse une DNCG comme en France. Si demain le président de City veut mettre 400 millions d’euros dans l’année, avec son propre argent, il ne met pas son club en danger. Qui a le droit de l’en empêcher ? Pourquoi le fair-play financier le ferait ? Ce fair-play financier est une fausse bonne idée. Un club qui est en expansion et qui veut se développer, il ne le peut plus », fulmine, sur RMC, l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille, qui conteste donc d’avance les sanctions qui pourraient tomber d’ici quelques semaines sur le Paris Saint-Germain.