Nasser Al-Khelaifi n’a jamais masqué son désir de faire venir Angel Di Maria au Paris Saint-Germain. Et si le président du club de la capitale n’a pas réussi à le faire l’été dernier en raison des sanctions du fair-play financier, il a désormais les mains un peu plus libres pour mener à bien cette opération. Mais si Laurent Blanc a confirmé que l’ailier argentin de Manchester United était un joueur convoité par le PSG lors du mercato, l’entraîneur du Paris Saint-Germain a également confié dans Le Parisien que le dossier n’était pas simple à boucler et qu’il fallait évidemment penser à des plans B si l’opération ne pouvait pas se faire avec les Red Devils.
Man Utd et des concurrents sur la route du PSG
Quoi qu’il en soit, Laurent Blanc a dit que comme son président, il appréciait le joueur argentin. « Oui, Di Maria me plaît beaucoup. Mais, à notre niveau, on vise des joueurs appartenant à des grands clubs. Et même si on dispose de plus de moyens financiers, on n’est pas seuls sur le marché. Manchester United a déboursé une fortune pour le recruter. On n’est pas le seul club à essayer de l’attirer. A nous de bien travailler ou de penser à d’autres solutions. Notre stratégie a été bouleversée avec la fin des sanctions du fair-play financier (…) Les restrictions liées au fair-play financier sont désormais levées. C’est une décision favorable au PSG mais elle intervient tardivement. Avec ces évolutions positives, de nouvelles pistes s’offrent à nous pour le recrutement. On a pris du retard mais on va le rattraper », a prévenu le technicien du Paris Saint-Germain, qui sait que désormais le Paris Saint-Germain a les moyens financiers de ses ambitions et cela de manière plus intense que l’an dernier.