Ancien membre de l’OM au début des années 1990, Didier Deschamps a bien entendu déjà connu le parfum des OM-PSG. Mais le contexte était tout autre.
L’actuel entraineur du club phocéen reconnait que l’arbitrage était bien plus permissif à l’époque, et qu’avec les arbitres actuels, il n’y aurait plus beaucoup de joueurs sur le terrain à la fin des matchs. « A l’époque, ça y allait fort. Aujourd'hui, je crois qu'on aurait du mal à arriver au bout, on finirait à 8 contre 8 ! C'était une autre période. Il y avait plus de dérapages. Maintenant, ça s'est pacifié. Ça a évolué, les joueurs se connaissent, changent beaucoup plus souvent de club. Ça reste et restera Marseille-Paris car la rivalité est entretenue, c'est toujours l'opposition entre le Sud et la capitale », a tout de même reconnu Didier Deschamps afin d’expliquer pourquoi cette rencontre était toujours cerclée de rouge à l’heure où les calendriers sont dévoilés.
C’est d’ailleurs par rapport du côté des supporters que la rivalité est la plus exacerbée, ce qui n’est pas sans inquiéter l’entraineur marseillais. « C'est plus que trois points pour les supporters. Mais je souhaite vraiment qu'il n'y ait pas le moindre incident autour, c'est le plus important à la base », a tenu à rappeler l’entraineur marseillais, bien conscient que les jets de fumigènes ou autres projectiles et les règlements de compte ont trop souvent fait la une en marge de cette rencontre.
