On finirait presque par l’oublier tant les critiques sont parfois rudes pour le Paris Saint-Germain, mais alors que la trêve hivernale se profile, le PSG n’a toujours pas été battu cette saison, quelle que soit la compétition. A quelques jours d’un déplacement très compliqué des joueurs parisiens à Barcelone en Ligue des champions, Denis Balbir a quand même tenu à rappeler que la série actuelle du PSG était de haut niveau, et que certaines critiques, par exemple contre Edinson Cavani, n’étaient pas toujours justifiées.
« Paris a eu beau développer un jeu plus fluide, ce n'est pas la volonté qui a manqué aux hommes de Laurent Blanc, mais un brin de réalisme comme l'OM mardi, qui leur aurait permis d'enchaîner, toutes compétitions confondues, une dixième victoire de suite. Ce ne fut pas le cas. L'intenable Lucas s'est présenté à quatre reprises devant Enyeama, mais le gardien du Nigeria a à chaque fois gagné son duel. Le PSG comme Chelsea, reste une référence en Europe au niveau de l'invincibilité qui, elle, dure toujours. Cavani a comme d'habitude pris le pli d'être le sauveur de son équipe et même s’il a raté quelques mouvements, c'est lui qui met au fond la balle qu'il devait mettre au fond. Pour un attaquant de sa trempe, c'est mieux de le faire et il l'a fait. Ibra étant absent pour se préserver pour la ligne droite de Noël, Cavani a inscrit son huitième but en huit titularisations ce qui fait de lui tout, une fois de plus, sauf le cancre du club que certains vomissaient il y a peu, négligeant comme d'habitude qu'un joueur, grand ou non, jeune ou pas, a besoin de repères après une blessure, pouvant être aussi blessé par une vie personnelle perturbée. Oui les joueurs du PSG sont des êtres humains...La preuve, leur gardien, Sirigu s'est bien vautré à un moment clé du match, mettant un magnifique csc et permettant ainsi à Lille de continuer à exister et donc de puiser dans ce point du nul un espoir pour la suite », écrit, sur Yahoo France, Denis Balbir, qui constate que le Paris Saint-Germain n’a jamais mis les deux genoux à terre cette saison, ce qui n’est tout de même pas rien.