Marco Verratti a joué un rôle important dans la victoire du Paris Saint-Germain contre Manchester City en Ligue des champions. Au point même que Daniel Riolo, habituel pourfendeur du joueur italien, en a dit du bien.
Entre Daniel Riolo et Marco Verratti c’est une longue histoire, et pas vraiment d’amour, le journaliste de RMC ne ratant pas une occasion d’allumer le milieu de terrain italien du Paris Saint-Germain. S’attaquant surtout à l’hygiène de vie de Verratti, Riolo a toujours considéré que ce dernier gâchait totalement son énorme talent, les multiples blessures du champion d’Europe italien étant forcément des arguments qui plaident en la faveur d’une vie extrasportive pas assez contrôlée par Petit Hibou. Mais, de retour d’un sou au genou, qui lui a fait manquer quatre matchs avec le PSG, Marco Verratti a été étincelant contre Manchester City à l’image d’un milieu de terrain parisien apparu à son meilleur niveau depuis des années. Qui plus est, le natif de Pescara a été presque sobre dans sa relation avec l’arbitre, évitant de se plaindre pour un oui ou pour un non, ce qui était dans ses habitudes.
Verratti a pesé lourd contre Manchester City, Riolo dit bravo au joueur du PSG
Face à ce Marco Verratti nouvelle version, Daniel Riolo a bien été obligé de reconnaître que le milieu italien avait réellement été l’un des hommes forts de Mauricio Pochettino lors de PSG-Manchester City. « Idrissa Gueye a été extraordinaire, c’est l’homme du match. Mais pour faire plaisir à Jérôme Rothen, je peux également dire qu’en troisième joueur du match très important, derrière Gueye et Marquinhos, il y a Marco Verratti. Il a été très très bon sur la première période, durant laquelle il a été plus qu’utile dans toutes les sorties de balle. Et c’était important », a reconnu Daniel Riolo devant ses confrères subjugués et amusés. A Marco Verratti de prouver au journaliste de RMC qu'il mérite cette confiance enfin acquise, même si l'Italien a déjà reçu un formidable hommage signé Pep Guardiola : « Je suis amoureux de lui. Il est exceptionnel. Même sous pression, il a le calme pour avoir la bonne touche, pour trouver les passes qui permettent au milieu d’être libre. Je suis heureux de l’avoir revu sur un terrain après sa blessure. »