Après cinq mois d'absence, Grégory Coupet sera dans le groupe du Paris Saint-Germain qui se déplacera dimanche à Saint-Etienne pour y affronter les Verts. Le gardien de but du PSG avait fait une fixation sur cette date et peut donc se réjouir d'avoir réussi ce challenge.
Le 28 novembre dernier, à l’occasion du match PSG-Auxerre comptant pour la 15e journée de Ligue 1, Grégory Coupet s’écroulait au sol sur un mauvais appui en voulant récupérer un ballon qui sortait en corner. Bilan terrible, le gardien parisien souffrait d’une fracture-luxation de la cheville gauche, ce qui le contraignait à un arrêt de plusieurs mois. Sa fin de carrière avait même été envisagée, mais c’était mal connaître l’ancien portier de Saint-Etienne et de Lyon, qui retrouvera ce week-end le groupe parisien pour le déplacement à Geoffroy-Guichard. Un challenge que Grégory Coupet s’était fixé de longue date.
« En janvier, un journaliste m’a parlé de ce match contre les Verts. C’est devenu un point fixe. Le symbole était fort de retrouver le groupe là où j’ai été formé. J’avais besoin d’une lumière au bout du tunnel. Revenir était mon combat. Mais, à mon sens, Apoula Edel doit jouer à Saint-Etienne et la finale de la Coupe de France. Il nous a qualifiés contre Auxerre. Il ne serait pas logique de le sortir maintenant alors qu’il y a cette échéance », confie avec un fair-play qui l’honore le gardien du Paris Saint-Germain dans les colonnes du Parisien.
Evoquant sa longue période d’indisponibilité, Grégory Coupet reconnaît qu’il a beaucoup travaillé, même si durant cette période il a vécu un drame personnel avec le décès de son père. « Je n’ai pas arrêté de me tester. Chez moi, avec un ballon plastique lancé par mon fils ou en descendant les escaliers. A la maison, j’ai même mis des poids sur mon pied pour renforcer la cheville. Il n’y a que sur l’actualité sportive du club que j’ai lâché : mon papa était malade et, dès que j’avais du temps, je partais à Lyon le voir. Le coach a été très humain en me laissant donner la priorité aux derniers moments avec mon père », avoue l’ancien gardien de l’OL. Mais désormais, c’est le retour aux affaires et Grégory Coupet admet que l’amélioration des résultats sportifs du PSG ces derniers temps le soulageait, lui qui s’investissait toujours autant dans le groupe. « Ma seule force était de discuter avec les mecs. L’inacceptable, c’était de descendre au classement sans se rebeller. Mais la prise de conscience est enfin là. C’est important de refuser la défaite jusqu’à la fin de saison », prévient tout de même ce compétiteur né.
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