Il est toujours un peu facile de réécrire l’histoire, surtout quand on en connaît la fin. Cela n’empêche pas Grégory Coupet d’expliquer dans l’Equipe que s'il avait été en Afrique du Sud avec les Bleus, jamais il n’aurait accepté de faire grève comme cela a été le cas le dimanche 20 juin.
« Il y a eu des choses qui me laissent encore sans voix. Rien que de dire qu’ils ont pu organiser une grève. Ce mot de grève… Pendant un temps, j’ai pensé que ça ne pouvait pas être dû à l’affaire des insultes de Nicolas Anelka. Surtout que “Nico” est un grand garçon et qu’il avait assumé en interne. Non, vraiment, j’ai pensé qu’il y avait autre chose. Et puis quand j’ai vu ce que disait Jérémy Toulalan, je me suis dit : “Oui, c’était donc bien par rapport à l’histoire de Nico…” J’ai trouvé ça ahurissant. On parle quand même de l’équipe de France, là ! De l’équipe de France, s'étonne le gardien de but du PSG qui n’hésite pas au moment d’évoquer son éventuelle attitude s’il avait été ce jour-là en Afrique du Sud. Franchement ? Je serais descendu du car. On peut me dire ce qu’on veut, qu’il était difficile de s’opposer à tel ou tel joueur, à telle ou telle pression. Moi, je me serais levé et je serais allé sur le terrain pour m’entraîner. Quand on est en équipe de France, il y a des choses plus importantes que tout et c’est ce que ce groupe a fini par oublier. »