De retour à l’entrainement, le gardien parisien a été le premier joueur à s’exprimer sur les graves incidents de dimanche dernier.
Les mauvais résultats de l’équipe parisienne, les luttes intestines entre supporters, la passivité du club, des forces de l’ordre et des dirigeants politiques depuis longtemps ont provoqué entre autres la bagarre rangée entre les deux kops parisiens de dimanche soir. Le bilan d’un blessé grave était presque inévitable depuis le temps que ces deux entités se cherchaient et se trouvaient. Pour les joueurs, la situation est difficile à vivre car même s’ils n’y sont bien sûr objectivement pour rien, la violence ne fait généralement que s’amplifier avec les mauvais résultats d’une équipe.
« C'est encore l'image du club qui souffre. Nous, joueurs, on se sent responsables forcément car s'il y avait de bons résultats, on ne vivrait peut-être pas tous ces problèmes et cette montée de violence. En même temps, on ne parle plus de sport ou de PSG mais de gangs qui s'affrontent, sans codes et dignité dans la bagarre, pour des histoires de suprématie. Là, on a quand même un mec sur le carreau », a rappelé Grégory Coupet, qui ne tient à trouver aucune excuse aux auteurs de ces violences, surtout que le simple fait de se rendre au Parc des Princes actuellement peut valoir quelques frayeurs. Les efforts et les décisions prises par le président parisien Robin Leproux ce mardi semblent enfin indiquer que la fermeté est de mise dans cette situation.
« M. Leproux a eu beaucoup de courage et de poigne pour commencer à prendre des mesures mais il faut qu'il soit suivi par l'Etat. Les gens ont de moins en moins peur de la police et des autorités et n'hésitent pas à dépasser les limites. En sortant du stade, j'ai vu la police, des débordements et c'est très impressionnant. A l'heure actuelle, je n'amènerais pas mes enfants au Parc », a assuré l’ancien portier lyonnais, pour qui cette saison qui était celle de beaucoup d’espoirs, semble pour l’heure être celle de toutes les désillusions.