Le gardien du PSG, blessé actuellement, veut que ses coéquipiers se fassent un peu plus respecter, et pourquoi pas dès ce week-end à Lyon.
Absent des terrains pour plusieurs mois, après sa grave blessure à la cheville, Grégory Coupet est un spectateur attentif des performances du Paris Saint-Germain. Évidemment, le gardien de but ne peut pas se réjouir des prestations actuelles du club de la capitale, mais il n’est pas très inquiet non plus. « C’est plus une période d’incompréhension parce qu’on s’entend très bien dans le vestiaire et ça ne se voit pas sur le terrain. Je vois que ça travaille les gars. Ils en parlent entre eux. Personne n’est indifférent. Il manque plus de combativité. À Lille, même si cette équipe marche sur l’eau, on aurait dû leur imposer un défi physique. Comme une manière de dire : « Si vous voulez gagner, il faudra être forts. » On est le PSG. Ça veut dire qu’on a le droit de perdre, mais pas sans combattre. Et contre Evian, on sentait autour du club l’envie de monter en épingle nos problèmes. Ce qui complique la tâche. Le vrai problème, c’est que nous sommes des joueurs gentils », regrette, dans le Parisien, l’ancien gardien de but de l’Olympique Lyonnais, qui sera dans les tribunes de Gerland ce week-end pour le match OL-PSG.
Pour remédier à ce que Grégory Coupet prend pour un manque de respect vis-à-vis de Paris, le portier ne voit qu’une solution, la manière forte. « On subit trop facilement les galères. Gentil, ce n’est pas forcément une qualité dans le milieu du foot. Il faut « marcher sur la gueule » des autres. Pour l’instant, on en est là : nous sommes respectueux des autres, nous écoutons les consignes. Il nous manque encore du caractère (...) Contre Lyon, si on joue comme contre Lille, ce serait grave. Ce que je souhaite, c’est qu’il y ait un vrai match. Livrons bataille. Le truc, il est là, et pas ailleurs », prévient Grégory Coupet. Ses coéquipiers sont prévenus.