Auteur d’un match sérieux en 32e de finale de la Coupe de France contre Montpellier lundi (3-0), le Paris Saint-Germain a rassuré au niveau de l’état d’esprit. Un ingrédient indispensable pour se sortir de ce piège sur une pelouse à la limite du praticable. C’est pourquoi Luis Fernandez conseille à Laurent Blanc de garder le même onze de départ pour samedi à Bastia (17h), avec les Digne, Chantôme, Rabiot…
« Je pense que Laurent Blanc a trouvé son équipe. Ce n’était pas un match si facile que ça, surtout au vu du parcours un peu chaotique du PSG dans la première partie de championnat. On a retrouvé quelque chose : un état d’esprit, une envie, un collectif. Je remettrais les mêmes pour aller à Bastia, samedi, a tranché le consultant sur RMC. Ça permettrait aux autres de se bouger un peu plus et de se dire « maintenant, il faut aller chercher sa place ». Qu’est-ce qu’on peut reprocher à Chantôme ? Il a marqué hier (lundi). Quoi qu’on en dise, il a répondu présent, comme Rabiot, Matuidi, Cabaye, Zlatan, Lucas ou les quatre qui ont joué derrière. Ceux qui étaient sur le terrain ont montré ce qu’ils avaient à montrer, c’est-à-dire jouer collectivement, se replacer et attaquer ensemble », a-t-il ajouté, sans pour autant oublier les remplaçants qui n’ont pas démérité.
« Même si Pastore et Verratti ont apporté quelque chose quand ils sont entrés, les Parisiens menaient déjà 1-0, c’est-à-dire qu’ils n’étaient pas dans l’obligation d’aller chercher un résultat. A eux maintenant d’être sur le banc et d’attendre leur tour, a poursuivi l’ancien coach parisien. Je ne dis pas que Rabiot, Cabaye et Chantôme sont meilleurs que Motta, Pastore et Verratti mais la copie rendue à Montpellier est bonne. Avec ce cœur et cette envie, le PSG aurait sûrement mieux fait pendant les six premiers mois. Pour réussir, il faut jouer sur leur orgueil, toucher leur amour-propre. Quand les Lavezzi et Cavani vont revenir, ils vont avoir l’envie de récupérer leur place. C’est comme ça que le PSG retrouvera son meilleur niveau. » C’était peut-être l’idée de Blanc lorsqu’il évoquait la fin des « passe-droits » pour cette deuxième partie de saison.